Constat n Les vides sanitaires du bâtiment de la cité des 512-Logements à Aïn Allah où s'est produite l'explosion d'avant-hier, lundi, «ne sont pas normatifs», selon le premier responsable de Sonelgaz Distribution Alger (SDA). Les vides sanitaires constituent un sérieux danger pour les habitants des bâtiments quand ils ne répondent pas aux normes requises et ne sont pas entretenus ! Tel est le message livré hier, mardi, par le premier responsable de Sonelgaz Distribution Alger (SDA), Mustapha Guitouni, lors d'une conférence de presse animée à Alger. Selon lui, le problème des vides sanitaires se pose dans diverses régions du pays. A Alger par exemple, il a été signalé au niveau de plusieurs bâtiments, a-t-il poursuivi, non sans noter que les vides sanitaires du bâtiment de la cité des 512-Logements à Aïn Allah où s'est produite l'explosion d'avant-hier, lundi, «ne sont pas normatifs». «Nos équipes qui se sont déplacées sur les lieux après l'explosion ont constaté l'absence d'aération au niveau de ces vides sanitaires», expliquera-t-il tout en précisant que le raccordement de ce bâtiment au réseau de gaz naturel a été effectué en février 2004 «conformément aux normes requises». «A l'époque, les vides sanitaires étaient en règle, des essais ont été effectués et nous avons en notre possession toutes les pièces prouvant cela», ajoutera-t-il. Revenant dans les détails sur l'explosion qui a fait trois morts et quatre blessés, M. Guitouni soulignera que les services de Sonelgaz ont reçu un appel téléphonique de la part d'un habitant de la cité des 512-Logements, le 20 mai 2007 à 19h30 signalant une fuite de gaz. Un quart d'heure plus tard, les équipes de Sonelgaz arrivent sur les lieux, selon M. Guitouni. «Mais après plusieurs vérifications, poursuit-il, elles n'ont rien détecté. Elles ont décidé alors de faire le tour des blocs avoisinants, mais sans résultat toujours. Et l'histoire s'est arrêtée là dans la mesure où aucun appel n'a été reçu depuis pour signaler une fuite de gaz». S'agissant de la principale cause de l'explosion, le responsable de Sonelgaz dira qu'il appartient à l'enquête en cours de la déterminer. «Le méthane, le gaz naturel ou une combinaison des deux peuvent en être à l'origine. Il ne s'agit là que d'hypothèses.» A la question de savoir ce que compte faire Sonelgaz après cette explosion, M. Guitouni répondra en affirmant : «Nous allons faire ce que nous avons l'habitude de faire, c'est-à-dire veiller sur la sécurité des citoyens en entretenant H24 le réseau de gaz naturel. Nous comptons aussi relancer les campagnes de sensibilisation en direction de nos clients.» Et d'ajouter : «On effectue des contrôles programmés sur tout le réseau la nuit surtout, il nous arrive de couper l'alimentation en gaz pour éviter le pire, on ne joue pas avec la vie de nos concitoyens.»