Deux soldats de la division multinationale Centre ont été tués hier mercredi dans l'explosion d'une bombe alors qu'ils patrouillaient à pied, a annoncé jeudi l'armée américaine, sans préciser le lieu exact de l'attaque. Un autre soldat est mort mardi à Bagdad, en dehors des opérations de combat. Ces décès portent à au moins 116 le nombre de soldats américains morts en Irak en mai, ce qui en fait le mois le plus meurtrier depuis novembre 2004, quand 137 soldats avaient été tués. Mais le mois de novembre 2004 avait été marqué par un sanglant assaut sur le bastion rebelle de Falloujah, alors qu'aucune offensive majeure n'a eu lieu en mai 2007. La plupart des soldats tués l'ont été dans des explosions au passage de leurs patrouilles, à Bagdad ou dans la province de Diyala, au nord de la capitale. L'armée américaine a admis hier mercredi que le mois de mai avait été «dur» en Irak pour les soldats américains, selon l'expression du général Perry Wiggins, directeur adjoint des opérations régionales à l'état-major interarmées américain, lors d'une conférence de presse au Pentagone. Le président américain George W. Bush avait déclaré jeudi s'attendre «à d'intenses combats dans les semaines et les mois à venir» et prévenu que «le mois d'août pourrait être un mois très dur».