Doute n Au club de la ville des Roses, l'épineux problème financier risque de tout remettre en cause malgré l'excellent travail effectué par Mouassa et l'éclosion d'une véritable classe biberon. L'entourage blidéen est sous le choc après la déclaration du boss Zahaf de démissionner une fois la saison terminée en raison de la non-assistance des pouvoirs publics et même de «l'inactivisme» des membres de la direction qui n'ont jamais aidé le président dans sa besogne. Le tour est venu à l'entraîneur Mouassa non seulement d'emboîter le pas à son président, mais de le devancer en décidant de se retirer. Contacté par nos soins dans la soirée de mardi, le premier responsable de la barre technique de l'USMB nous a déclaré que «sa mission au club est terminée». Sa menace sera-t-elle mise réellement à exécution ? Tout est possible si l'on se réfère au ton utilisé par l'enfant terrible de Guelma. «Tout est rentré dans le désordre», nous a-t-il répondu. S'agissant du match de coupe, Mouassa n'en fait pas une fixation. «Ce n'est qu'un bonus. L'essentiel était de sauver le club tout en essayant de mettre sur pied une équipe compétitive», a-t-il ajouté. Mouassa n'a pas omis de rappeler qu'il a mené la barque à bon port en son âme et conscience, et ce, en dépit de toutes les difficultés qu'il a rencontrées et face auxquelles il a érigé son savoir-faire et surtout apporté ses solutions. «Arriver à ce succès et ce, malgré le scepticisme de certains qui n'ont pas hésité à nous mettre des bâtons dans les roues, croyez-moi, n'a pas été chose aisée», a-t-il expliqué. Le problème financier perdure. «Les joueurs se sont sacrifiés pour le club, mais ils n'ont pas été récompensés en retour, c'est inadmissible», a-t-il continué. Donc, les dûs pas encore honorés sont le véritable dilemme. Et Mouassa de poursuivre : «On a essayé de les faire patienter arguant le fait de ne pas perturber la bonne marche du club, mais là, c'en est fini», a-t-il dit. En conclusion, Mouassa a voulu résumer la situation en revenant sur le commentaire de son prédécesseur, le Brésilien Rubim qui n'a pas manqué de pointer un doigt accusateur sur l'organisation du club blidéen. A la lumière de ces problèmes où le président et l'entraîneur ont brandi la menace d'abandonner le bateau, l'USMB n'est pas au mieux et si cela se confirmait, le club de la ville des Roses serait au bord d'une crise. Les roses se faneront un jour si elles ne sont pas soignées. Y aura-t-il un dénouement durant ces deux jours ? Sinon, comment l'USMB affrontera le MCA ce vendredi à Tizi ? D'ici à là, bien des choses pourraient se produire...