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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Manolete (4e partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 06 - 2007

Résumé de la 3e partie n Manolete a treize ans quand un de ses parents, Camora, propose de lui apprendre à toréer. Au début il sera novillero et ne sera pas rémunéré.
Novillero veut dire novice : ce n'est pas lui qui combat le taureau ou le tue, mais il participe, en tant qu'aide, au combat. Un rôle qui n'est pas à la mesure de ses ambitions, mais qui est nécessaire pour qui veut se former à l'art de la tauromachie.
Comme partout dans cette Andalousie des années 1920, la tauromachie est le sport, l'activité favorite des jeunes gens. C'est aussi un art codifié, avec ses règles, depuis… deux siècles !
S'il est vrai que le combat avec le taureau en Espagne, remonte loin dans le temps, la tauromachie, telle que nous la connaissons, n'existe que depuis le XVIIIe siècle. C'est, d'après la tradition, dans la petite ville de Ronda que Francesco Romero élabore les règles de la corrida. C'est lui qui va définir les trois moments du combat ou «tercios» : les piques, les banderilles (action de planter la pique ornée de rubans dans le garrot de la bête pour l'affaiblir) et enfin la «muleta» ou mise à mort. Le propre neveu de Francesco, Pedro Romero, qui a été le premier grand matador de l'histoire, a illustré les principes de son oncle… La tauromachie s'est affinée tout au long du XIXe siècle jusqu'à devenir un art raffiné, exigeant non plus la force mais la prestesse, l'intelligence et la beauté du geste du matador.
«C'est cela, qu'il faut acquérir, explique Camora à Manolete, prestesse et élégance ! Ta force sera dans tes mouvements !»
Depuis la fin du XIXe siècle on a même fait de la lenteur du geste du toréador une règle : il fallait montrer que face à la furie bouillonnante de la bête, l'homme peut maîtriser ses émotions, coordonner ses gestes…
La beauté de l'acte tauromachique se fonde sur deux grands principes, ainsi que l'explique Camora au jeune Manuel : «Templar, apaiser la bête de façon à agir sur son rythme de charge et cargar, charger, de façon à lui imprimer ton propre rythme et la dominer ! Et c'est seulement une fois que le taureau est à ta merci que tu peux te placer dans l'axe de sa charge et lui porter l'estocade. Tu m'as compris ?
— Oui», dit Manolete.
Il apprend, admiratif. Il apprend si vite que Camora est tenté de le confronter à une bête, malgré son âge.
La mère du jeune garçon, elle, n'est pas tellement contente de ce que fait son fils. D'abord c'est dangereux, parce qu'il peut toujours être écrasé par la bête, ensuite ce n'est pas rémunéré. Or, à la maison, on a de plus en plus besoin d'argent pour nourrir sept enfants… La veuve ne peut plus s'en sortir seule.
«Manuel, il va falloir que tu travailles !
— Oui», dit-il.
Il travaillera, mais il continuera à apprendre la tauromachie (à suivre...)


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