n De très fortes chaleurs sont enregistrées aux quatre coins du pays. Cette canicule, comme chaque année, plonge des millions d'Algériens dans une sorte d'apathie et d'indolence qui risquent de perdurer jusqu'aux portes de septembre, voire d'octobre. Ainsi ce climat torride entraîne des milliers de localités dans un lourd engourdissement en offrant, des journées durant, l'aspect de villes abandonnées entre 10 et 16 heures. Les services météorologiques évoquent pour cet été des «pics» historiques. 44° à Batna du jamais vécu depuis… 1929, plus de 45° degrés à l'ombre dans les régions situées plus au sud des portes du Sahara. Entre 37° et 39° à M'sila, Tébessa, Biskra et Oum El-Bouaghi. Autant pour la plupart des villes des hauts-Plateaux, mais sensiblement moins pour Alger et les autres grands centres urbains communément appelés «mégalopoles». Cependant, s'il est admis aujourd'hui dans la mercuriale de la météo que les températures dans les villes côtières seront moindres par rapport aux villes et autres régions de l'intérieur du pays, il est appréhendé tout de même l'existence d'un fort taux d'humidité auquel il faudra ajouter un taux assez préoccupant de toxicité de l'air pur due essentiellement aux rejets en CO2 d'un parc automobile sans cesse dense et des complexes industriels, dont les principales victimes sont à chercher surtout parmi les asthmatiques. Dans les prévisions des services météorologiques, il est attendu de fortes poussées de pressions atmosphériques avec des vents chauds venus du sud. Un tel scénario pourrait s'étaler jusqu'à la mi-août avec toutefois des températures qui baissent graduellement au coucher du soleil comme c'est le cas depuis quelques jours déjà.