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La Coquette fait rêver les estivants
Rivages féeriques de Annaba
Publié dans Liberté le 20 - 07 - 2005

Les plages de Annaba, célèbres les unes pour leurs kiosques à glace et les autres pour leurs restaurants où l'on déguste du poisson les pieds dans l'eau, sont prises d'assaut de jour comme de nuit.
La mer, à Annaba, a toujours été synonyme de détente, de loisirs et de vacances. La coquette a l'une des plus belles corniches d'Algérie. Des roches d'El Katara, légendaires pour leur source d'eau pure et inépuisable et qui, selon la légende, possède des vertus de guérison, à Ras El Hamra, un site balnéaire par excellence, les plages au sable doré (Aïn achir, belvédère, Saint-Cloud, la Caroube, Chapuis et Toche) attirent, chaque jour, tel un temple, des milliers d'estivants venus des quatre coins du pays.
Et si, pendant la journée, la baignade est le meilleur moyen de fuir la canicule, le soir est également un moment agréable au bord de la grande bleu. En effet, les féeriques plages de Annaba, célèbres les unes pour leurs kiosques à glace et les autres pour leurs restaurants où l'on déguste du poisson les pieds dans l'eau, sont prises d'assaut de jour comme de nuit. Ils sont des milliers d'algériens et d'étrangers à fréquenter cette splendide corniche durant la saison estivale et bien au-delà. Annaba, la Coquette, célèbre par son cours de la révolution, a l'avantage d'avoir une corniche “urbanisée”. La mer fait partie de ce décor urbain. Les plus importantes cités du nord de la ville sont, à la fois, la ville et la corniche. Saint-cloud, comme Kouba ou encore la caroube sont des cités d'habitation et des plages.
À Annaba, les veillées au bord de la mer sont, d'ailleurs, une vieille tradition. Chaque soir, ce sont des milliers de promeneurs à longer les promenades et boulevards du front de mer. Jeunes et moins jeunes, tous prennent le chemin de la mer. Les uns pour une partie de pêche et les autres pour une promenade sur la terrasse de Bouna-Beach ou au bord des piscines de Shems-les-Bains.
Cette année, les annabis, comme les estivants d'ailleurs, ont inauguré la promenade de Rezi-Amor (ex-Chapuis), livrée in extremis au début de la saison estivale. Depuis des années, et ce, pour fuir la chaleur des HLM, la tradition veut que les familles annabies gagnent les plages, s'y installent pour dîner en profitant de la brise de la grande bleue. Les plages de Saint-Cloud, belvédère et Aïn achir sont incontestablement celles qui attirent le plus de monde. Totalement sécurisées, ces dernières années, elles attirent, chaque soir, des centaines de familles qui s'installent confortablement sur le sable, les pieds dans l'eau. Des scènes que découvre avec joie le visiteur à Annaba. Superbement illuminés, boulevards du front de mer et plages offrent un spectacle particulier pour les touristes qui en gardent un merveilleux souvenir de vacances. “J'ai été très agréablement surpris de voir des familles installées autour d'une table pour manger, comme si elles étaient chez elles”, commentera un père de famille de Constantine, qui avouera avoir, depuis, imiter les annabis. Cet été, les estivants sont aussi nombreux que les saisons précédentes. Pour rappel, Annaba a reçu ,durant les grandes vacances des étés 2001, 2002 et 2003, jusqu'à six millions d'estivants. Epargnée par la violence des terroristes, la ville a été, pendant des années, la première destination touristique du pays.
B. BADIS


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