Au service maternité du CHU de Beni Messous, ni les parturientes ni le personnel ne trouvent leur compte. Les premières sont contraintes de partager leur lit avec d'autres femmes et les seconds font face à l'incompréhension de certains citoyens avec, à la clé, des insultes, des menaces et parfois même des agressions. A l'origine de cette situation, une affluence bien supérieure aux capacités réelles de la structure de santé. Dans un combat quotidien, les médecins, les infirmières et les sages-femmes s'efforcent de garder le sourire et la tête bien froide pour ne pas écorner la bonne réputation dont jouit l'hôpital. Ce qui est loin d'être une sinécure…