Inaptitude n S'il y a vraiment un fait à retenir et à souligner lors de la mascarade d'hier, c'est le rôle négatif joué par les représentants des pouvoirs publics. Les gars de la Djsl, représentant de l'Etat, ont preuve d'incompétence et d'impuissance pour gérer l'assemblée générale élective du Mouloudia d'Alger et de faire appliquer convenablement et à la lettre la réglementation en vigueur ainsi que les statuts de l'association. Il faut dire que dès le début, c'est-à-dire au lendemain de l'assemblée générale ordinaire du 23 octobre 2006, qui a entraîné la destitution du président Messaoudi, la Djsl n'a cessé de multiplier les bourdes et les incohérences, et ce à tous les niveaux. N'évoquons pas là le directoire, structure provisoire censée préparer l'assemblée générale élective dans de plus brefs délais qui a duré toute la saison avec en prime deux titres (deux coupes d'Algérie), mais ce qui a précédé l'assemblée générale extraordinaire et la préparation catastrophique de celle élective. D'abord, à l'origine du problème d'hier qui a fait capoter les travaux de l'AGE, c'est cette double liste des membres de l'AGE que la Djsl a pondue en l'espace de 24 heures qui en a dérouté plus d'un. En effet, la première liste était plus logique puisqu'elle a été actualisée en ne comprenant plus les anciens membres (voir ci-dessous) et en introduisant les nouveaux. Sauf que cette liste, qu'un des représentants de la Djsl, en l'occurrence M. Bouti, membre du directoire en même temps, a considérée la plus officielle, battant ainsi en brèche la position de sa première responsable Mme Chikhaoui, a été changée. Par on ne sait quel enchantement ou par quel interprétation des statuts, on est revenu à la liste de 2004. S'agissant de l'assemblée générale extraordinaire, les membres de l'ex-directoire ont saisi l'occasion de l'amendement des statuts pour se faire admettre au sein de l'AG en qualité de bienfaiteurs. Sur ce coup, le clan Gaceb a été pris de vitesse, mais il est revenu à la charge lors de l'AGE en refusant l'admission de ces membres estimant qu'ils doivent avoir activé durant trois ans pour être membres à part entière, ce qu'a refusé le clan Kercouche qui a tout fait pour que l'AGE n'ait pas lieu. Et il est arrivé à ses fins. Il est clair que des dirigeants qui ont activé depuis plus d'une année et qui ont ramené des sommes faramineuses (on parle de 7 milliards de centimes) dans les caisses du club n'acceptent pas d'être marginalisés ou chassés de la sorte. Mais pour revenir à la responsabilité des pouvoirs publics, comment expliquer les tergiversations et le laxisme (mot prononcé et attitude reconnue par un de ses représentants, à savoir M. Bouti) de ces derniers dans la préparation et la gestion de l'AGE. L'annonce de l'éligibilité ou non des candidats à la présidence et au comité directeur n'a pas été faite de manière officielle par la DJSL (déclaration de M. Amrous, président de la commission des candidatures), ensuite l'absence de la commission de recours et du bureau de vote. Alors que les règlements sont clairs la-dessus.