Pour la troisième fois de sa jeune vie, un enfant de sept ans a été soumis à un contrôle renforcé avant de prendre l'avion en Floride, aux Etats-Unis, son nom figurant sur la liste des personnes dangereuses. Michael Martin porte, semble-t-il, le même nom qu'un homme soupçonné d'être un terroriste. «Il a cru qu'il avait fait quelque chose de mal», a expliqué la mère du petit Michael. Un peu plus tôt dans le mois, elle n'avait pas pu imprimer le coupon d'embarquement de son fils à l'aéroport international de Fort Lauderdale-Hollywood, où un agent lui avait répondu qu'il était inscrit sur l'infamante liste. «C'est comme cela depuis le 11 septembre» 2001, a-t-elle expliqué à un journal Sun-Sentinel d'hier, mardi. L'administration de la sécurité des transports (TSA), qui rédige la liste, a déclaré que les compagnies aériennes étaient responsables de la mise à l'écart automatique de l'enfant et une porte-parole de la compagnie AirTran a estimé que la seule façon de régler le problème avec les enfants était de les voir. Le Michael Martin figurant sur la liste pourrait être un Irlandais condamné en 1995 pour sa participation en Arizona à un réseau qui tentait de faire parvenir des détonateurs de bombes à l'Armée républicaine irlandaise (IRA), en Irlande du Nord.