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Entretien avec M. Lamari, de la direction de la concurrence et des prix
"Les contrefacteurs agissent souvent au noir"
Publié dans Info Soir le 20 - 11 - 2003

Infosoir : Comment détectez-vous les activités de contrefaçon ?
M. Lamari : Nous sommes souvent saisis par des producteurs ou importateurs qui subissent une concurrence déloyale, le même produit dont ils ont l?exclusivité ou qu?ils produisent, se trouve sur les marchés algériens. À ce moment-là nous effectuons une enquête approfondie, lorsqu?elle aboutit, nous dressons des procès-verbaux et les contrefacteurs sont poursuivis en justice et sévèrement punis par la loi. Des laboratoires ont déjà été fermés et des gens jetés en prison pour de pareilles activités. Nous agissons aussi à la suite des interventions effectuées par nos brigades de contrôle.
Peut-on déjà situer la contrefaçon dans une région spécifique de l?Algérie ?
Non, pas vraiment, elle existe partout, dans les 48 wilayas du pays. En revanche, pour la contrefaçon concernant le secteur du cosmétique, elle se situe à l?est d?Alger, mais cela ne veut pas dire qu?elle n?existe pas ailleurs. Les contrefacteurs agissent souvent au noir dans des réseaux et en groupe. Parfois le produit est confectionné en Algérie et seule la griffe provient de l?étranger, il y a des importateurs qui importent les marques. En cosmétique, la présentation du produit et son emballage sont identiques à ceux du produit d?origine. Les contrefacteurs récupèrent les bouteilles et l?emballage de la décharge de Oued S?mar et refont à la maison ou dans des laboratoires clandestins le contenu, qui est de très mauvaise qualité. Nous avons eu à traiter des shampooings à l?odeur nauséabonde. Les bouteilles ont été remplies avec du n?importe quoi.
Avez-vous déjà eu à traiter de pareilles affaires ?
Oui. Il y a quelques années, nous avons démantelé un grand réseau qui a piraté les détergents de l?Entreprise nationale des détergents (Enad). Nous avons suivi le groupe et l?enquête a révélé que l?emballage dudit produit était récupéré au niveau de la décharge publique de Oued S?mar, alors que l?étiquetage était fait par un opérateur à Oran, qu?il faisait parvenir à Alger. Il a alimenté tous les contrefacteurs d?eau de Javel. Nous avons pu détecter cette fraude par le prix du produit contrefait proposé sur le marché et qui était nettement inférieur au produit original. Ce groupe possédait même des boîtes à chiquer et des médicaments récupérés. C?est le même procédé pour les flacons de parfum ; les boîtes d?emballage sont souvent refaites dans les zones du Sud.
Mais comment reconnaître le vrai produit du faux ?
A vue d??il, il est quasiment impossible de reconnaître une marchandise contrefaite, seul un spécialiste peut le faire. En revanche, le simple citoyen peut se référer à quelques signes indicateurs. Au niveau de l?étiquetage, le code à barres par exemple est souvent inexistant dans la présentation d?un produit d?importation contrefait. Mais ce système n?est pas souvent efficace, certaines imitations sont tellement bien faites que distinguer le faux du vrai est difficile. Le seul indicateur fiable est le prix. La marchandise contrefaite coûte dix fois moins cher que celle de marque.


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