Le président de l'Entente de Sétif, Abdelhakim Serrar, est dans tous ses états ses derniers jours à cause de cette histoire de prime de la Ligue des champions des clubs Arabe, gagnée par son équipe en mai dernier, que non seulement le sponsor majeur, le groupe ART, via l'UAFA n'a pas débloqué, mais il en grignoté au passage. Effectivement, un montant de 570 000 dollars a été défalqué de cette prime et représente, selon les dires du président de l'Entente, les frais de billetterie et les amendes infligées aux joueurs qui ont été retranchés. C'est ce qu'on appelle du véritable travail arabe car il aurait été plus clair au départ de signifier au vainqueur que son pactole allait être charcuté au lieu de lui miroiter monts et merveilles. Du coup, les Sétifiens sont refroidis et préfèrent se lancer dans la plus prestigieuse des compétitions, la Ligue des champions Africaine, reconnue par la FIFA et qui ouvre la porte de la coupe du monde des clubs au vainqueur. C'est ce qu'on appelle l'argent des contraventions.