Si les gravures rupestres sont assez bien conservées, les peintures sont très dégradées et sont menacées de disparition. La région de Djelfa, c'est aussi l'important site de Aïn Naga (à 45 km de la ville) où, à proximité des jardins entourant une source abondante, existe l'un des plus importants gisements préhistoriques du nord de de l'Algérie. Les industries découvertes — un outillage microlithique abondant — appartiennent au Capsien et au Néolithique. On pense que le Capsien de Aïn Naga est l'un des plus anciens du Maghreb et se situe entre le VIIIe et le IXe millénaire avant J.-C. Le Néolithique est également ancien puisqu'il remonte au VIe millénaire avant l'ère chrétienne. Sur les parois de grès entourant les jardins, on trouve plusieurs gravures représentant des scènes et des personnages d'une grande beauté. A côté des représentations artistiques, on relève de nombreuses inscriptions libyques, notamment au lieu dit Rocher de pigeons, à Oued Hasbaya, à Safiet el-Baroud, à Aïn Naga.... Autre témoin de la culture berbère ancienne dans cette région : des monuments funéraires à tumulus (ou bazina), découverts au sud de l'oued Djedi, non loin de la dayat Zekhoufa, et au nord-est de Djelfa, avec un site à dolmen.