Résumé de la 43e partie n On ne s'explique pas le naufrage du «Titanic», un navire réputé insubmersible. Une commission d'enquête est envisagée. Les Anglais veulent mener l'enquête, arguant le fait que le bateau est britannique et qu'il a navigué sur des eaux relevant, en grande partie, de leur souveraineté, mais les Américains répondent que la plupart des victimes étaient américaines ou se rendaient aux Etats-Unis pour s'y fixer. Et puis, c'est aux Etats-Unis que sont arrivés les rescapés et tous ont demandé que toute la lumière soit faite sur les circonstances du naufrage. Une lumière que, selon la presse américaine, les Anglais ne veulent pas faire complètement puisqu'ils ont fait circuler de fausses nouvelles. L'enquête américaine est achevée en un temps record et un rapport de 150 pages a été publié. Concernant la construction du navire, les enquêteurs ont reconnu qu'il a été construit selon les normes et que les appareils dont il a été doté lui assuraient un maximum de sécurité. Les systèmes des compartiments séparés par des cloisons étanches est un bon système, cependant, on reproche aux constructeurs de ne pas avoir étendu, au-dessus de la ligne de flottaison, les cloisons étanches, cela aurait, sans doute, empêché l'eau de passer d'un compartiment à un autre. Cependant, l'épave ayant coulé, on ignore la profondeur de la déchirure de la coque, et on ne peut dire si le bateau pouvait tenir, même avec des cloisons surélevées. A l'époque, on n'avait fait aucune remarque sur la solidité des aciers utilisés et on les croyait puissants. Or, aujourd'hui, on sait que la qualité de ces aciers n'est pas irréprochable et, selon certaines études, l'acier employé est de mauvaise qualité et deviendrait cassant quand il est exposé à de basses températures. On a soutenu également, en juillet 2006 que les rivets aussi étaient de mauvaise qualité, et qu'ils ont sauté sous le choc. Avec des rivets plus solides, le «Titanic» aurait résisté ! Toujours concernant la construction du bateau, on devait parler aussi du gouvernail dont la taille semble inadaptée à celle du bateau : c'est la raison pour laquelle, en dépit de tous les efforts, on n'est pas parvenu à le faire virer de bord et à l'écarter de l'iceberg. En raison du poids du «Titanic» et de sa charge, on devait augmenter la taille du gouvernail. Lors des essais, on a constaté qu'entre le moment où le capitaine donne l'ordre de virer et celui où le navire vire, il s'écoule vingt secondes. Ce fait a été signalé avant la mise en service du bâtiment, mais il n'a pas été pris en considération. Vingt secondes paraissent insignifiantes, mais ce délai a été fatal au bateau. Frederick Fleet, le matelot qui se trouvait sur le nid-de-pie, a vu l'iceberg trop tard, mais il est formel : si le gouvernail avait répondu immédiatement, il y avait une chance de l'éviter. «C'était, dira-t-il, quand on l'a interrogé, une question de secondes ! Au moment où le bateau s'ébranlait, il arrivait droit sur l'iceberg !» (à suivre...)