Action n 18 études portant sur l'aménagement de sites de décharges publiques contrôlées, selon des variantes communales et intercommunales, ont été lancées. Le parc du service de la voirie de la commune de Tizi Ouzou sera renforcé par un millier de bacs acquis par la direction de l'environnement au titre de son Programme de gestion de déchets municipaux (Progdem). La direction de l'environnement avait déjà équipé ce service d'hygiène d'un lot consistant en 4 bennes tasseuses, un camion lève-conteneurs, 2 tracteurs et 400 bacs en vue d'améliorer la collecte des déchets domestiques au niveau de la cité des Genêts et de sa périphérie, qui génèrent quotidiennement une moyenne de 80 tonnes de rejets, composés en grande partie de matières organiques. Par ailleurs, en perspective de la fermeture de la décharge publique non contrôlée sise dans la banlieue de Boukhalfa et servant depuis des années de réceptacle de fortune des déchets de la ville de Tizi Ouzou, il a été procédé au mois de juillet dernier à une étude de réhabilitation de ce site, situé près du lieu d'implantation du projet de réalisation d'un stade de 50 000 places. Les opérations projetées pour la neutralisation des nuisances au niveau de ce site consistent en son dégazage et imperméabilisation ainsi qu'en la récupération et le traitement des lixiviations, relève-t-on à la direction de l'environnement. Dans le cadre de l'éradication des décharges sauvages qui ont proliféré ces derrières années à travers la wilaya, il est fait état également du lancement de 18 études, dont 13 ont été déjà achevées, portant sur l'aménagement de sites de décharges publiques contrôlées, selon des variantes communales et intercommunales. D'autres études ont été lancées pour la réalisation de 3 Centres d'enfouissement technique (CET) à Boubhir, Draâ El-Mizan et Ouacifs. S'agissant du CET de Oued Falli, dont les travaux ont été menés à terme pour le traitement des déchets ménagers émanant des municipalités de Tizi Ouzou et de Draâ Ben Khedda, sa mise en exploitation reste tributaire de la mise en place d'un établissement de gestion, consistant en une Epic qui sera créée en vertu d'un arrêté interministériel en cours d'élaboration, indique-t-on à la direction de l'environnement.