Sidi Bel Abbes : Les services de la police judiciaire de Sidi Bel Abbes ont déféré, mercredi, un individu devant le parquet qui l'a écroué pour escroquerie et charlatanisme. Selon l'enquête diligentée par les éléments de la sûreté, le mis en cause, usant de subterfuges et profitant de la crédulité de ses victimes, leur soutirait bagues, gourmettes, bracelets et autres bijoux. Alertés par une quinzaine de plaintes, les enquêteurs judiciaires ont déclenché les investigations qui ont abouti à l'identification et à l'interpellation du charlatan. M?sila : D. M., 28 ans, était à bord de son véhicule de marque Peugeot 505 en stationnement au centre-ville de Boussaâda quand il a été sollicité par deux individus qui lui ont demandé de les transporter au village El-Guetfa, commune de Bouti-Sayah. Arrivé au carrefour formé par la Route nationale n°40 et le chemin wilayal n° 8, il a été agressé par ces individus avec une arme blanche. Après l?avoir ligoté, ils se sont emparés du véhicule, pour prendre la fuite dans une direction inconnue. France : Le tribunal de Brest a condamné mardi le capitaine allemand du porte-conteneurs «CMA-CGM Voltaire», Peter Laudahn, à 100 000 euros d'amende pour une opération de déballastage en mer constatée le 22 mai dernier au large des côtes du Finistère. Ce jugement est conforme aux réquisitions prises par le parquet lors du procès qui s'était déroulé le 30 septembre dernier. Un avion de la marine nationale, en exercice, au c?ur de l'été, au large des côtes françaises, repérait une pollution accrochée à l'arrière du «Dobrudja», a expliqué le commandant de l'aéronef, Lionel Delort. Le temps d'effectuer des prises de vue sur la nappe, de contacter le commandant du cargo bulgare de 9 000 tonnes et lui signifier que les autorités françaises dressaient à son encontre un procès-verbal de pollution, le rejet cessait instantanément, a rappelé M. Delort. - L'Institut de radioastronomie millimétrique (Iram), exploitant du téléphérique privé du Pic-de-Bure (Hautes-Alpes), dont la cabine s'est écrasée au sol, le 1er juillet 1999, tuant 20 personnes, a rejeté toute responsabilité dans le drame. Geneviève Debouzy, membre du conseil d'administration de l'Iram, a réfuté toutes les raisons qui ont conduit à la mise en examen pour «homicides involontaires» de son organisme, c'est-à-dire l'utilisation de personnels non qualifiés, le retrait du frein de chariot et les surcharges fréquentes de la benne. L'appareil a été mis en service en 1982. Sa maintenance a été assurée les deux premières années par une société, Super Dévoluy, habituée à la maintenance des gros téléphériques. Puis l'Iram a donné une délégation de responsabilité du téléphérique à Aldo Oberti, un mécanicien d'aviation, formé sur le tas dans le débardage par câble. M. Oberti sera responsable de la maintenance jusqu'en 1991, date à laquelle son gendre, Bernard Aubeuf, prendra sa succession. Ce dernier périra dans l'accident provoqué, selon les experts, par une maintenance défaillante, une surcharge répétée de l'appareil entraînant l'usure anormale des composants, et par le fait que la pièce, qui aurait pu être l'ultime parachute, le frein de chariot, avait été démontée.