Après un début de parcours en fanfare, l'équipe du Mouloudia d'Alger s'est vite éclipsée en enregistrant deux défaites d'affilée, une à domicile face à l'ASO et l'autre à l'extérieur face à l'ESS.La bande à Fabbro, qui en est déjà à deux revers après seulement trois journées de championnat, affiche un air d'inquiétude qui reflète par la même la crise qui secoue sérieusement la maison mouloudéenne. En effet, le dernier déplacement à Sétif effectué par route n'a pas été pour soulager les poulains de Fabbro qui n'ont pas manqué de monter au créneau et brandir de sérieuses menaces de grève en raison du manque de considération des dirigeants à leur égard. Le voyage pour la capitale des Hauts-Plateaux est, dit-on dans l'entourage des joueurs, la goutte qui a fait déborder le vase. En effet, déjà sous tension et inquiets pour n'avoir pas encore empoché la prime de la Coupe d'Algérie promise par la direction, les coéquipiers de Belkaïd ont fait leur déplacement par bus, mais quel bus ! Dans un état lamentable, le moyen de locomotion mis à la disposition de l'équipe laisse supposer que le pire est à craindre au sein du MCA. Pis encore, sur le chemin du retour, les joueurs du MCA n'ont eu droit qu'à un casse-croûte dans le bus ! Et dire qu'il s'agit du Doyen des clubs algériens de par toute son histoire ! Les prochains jours promettent bien du nouveau au sein de la maison mouloudéenne d'autant plus dans l'entourage des joueurs, on ne semble pas prêts à reprendre l'entraînement sans avoir rencontré le président Kercouche. Ce dernier devra mettre les bouchées doubles pour améliorer les conditions de travail des joueurs dont certains réclament une meilleure prise en charge à l'image de Benhamou qui a exigé un appartement pour ne plus être hébergé à l'hôtel Noui de Chéraga. Le néo-boss du MCA devra aussi satisfaire, et en urgence, la prime de la Coupe d'Algérie et aux joueurs et au staff technique au risque de voir le problème s'accentuer. Tout cela arrive au moment où les caisses du club connaissent une dèche inquiétante. Croisons les doigts pour le Mouloudia, diront ses inconditionnels.