Résumé de la 75e partie n Steve a pris le train sans se rendre compte que le ravisseur le suivait. Il prend sa voiture équipée par le FBI et attend les instructions du Renard pour remettre la rançon. Mme Glenda perry ne retournerait pas à l'hôpital. On lui avait donné tellement de calmants là-bas qu'elle n'était plus bonne à rien, ensuite. Elle ne les laisserait pas recommencer. Elle savait pourquoi les douleurs étaient si fréquentes ces temps-ci. C'était le jeune Thompson. Il était si jeune et son témoignage avait contribué à le faire condamner. «Il vous a renversée, madame Perry... — Oui, il s'enfuyait de la maison. — Il faisait noir, madame Perry. Etes-vous sûre que ce n'était pas quelqu'un d'autre qui s'enfuyait ? — Certaine. Il a hésité sur le pas de la porte avant de me bousculer. La lumière de la cuisine était allumée.» Et aujourd'hui Neil et Sharon. ô Seigneur, faites que je me souvienne. Elle se mordit les lèvres... Une pointe de douleur... non, ne pas s'angoisser. Cela ne donne rien de bon. Pour l'amour du Ciel, réfléchir. Elle glissa une pilule de trinitrine sous sa langue, au cas où la douleur deviendrait trop aiguë. Renard. La façon dont il avait dit «Renard» évoquait un souvenir — lequel ? Ce n'était pas vieux pourtant. La porte s'entrouvrit, elle aperçoit Roger qui la regardait. «Entre, chéri, je suis réveillée. — Comment te sens-tu ?» Il se pencha sur le lit, lui prit la main. «Pas mal. Combien de temps ai-je dormi ? — Plus de quatre heures. — Quelle est la voiture qui vient de partir ? — Celle de Mme Vogler. — Oh ! je l'avais oubliée ! Qu'a-t-elle fait ? — Je crois qu'elle s'est occupée dans la cuisine. Elle était perchée sur l'escabeau en train d'attraper des trucs sur les étagères d'en haut. — Tant mieux. J'avais peur de grimper là-haut et il y avait une telle poussière. Roger, qu'est-il arrivé ? Steve a-t-il pu parler à... Renard ?» Roger expliqua... «Eh bien, ils n'ont échangé que peu de mots. Te sens-tu suffisamment bien pour les entendre ? — Oui.» Quinze minutes plus tard, bien calée sur des oreillers une tasse de thé à la main, Glenda regardait Hugh entrer dans sa chambre. «C'est très aimable de votre part, madame Perry. Je me rends compte que cela représente un grand effort pour vous.» Elle balaya son inquiétude de la main. «Monsieur Taylor, je suis seulement confuse d'avoir perdu toute la matinée. Je vous en prie, mettez-le en marche.» Elle écouta avec la plus grande attention pendant qu'Hugh passait la cassette. «Oh ! la voix est si basse ! C'est impossible...» L'espoir quitta le visage d'Hugh. Sa voix était impersonnelle quand il dit : «Eh bien, merci beaucoup d'avoir voulu l'écouter, madame Perry. Nous allons faire analyser la voix sur échantillon. Ce n'est pas une preuve suffisante mais lorsque nous aurons le ravisseur, cela nous aidera peut-être à confirmer son identification.» Il reprit l'enregistreur. (à suivre...)