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L'enseignement pour tous
Publié dans Info Soir le 16 - 09 - 2007

Orientation n Le taux de scolarisation enregistré aujourd'hui ne serait pas atteint sans un suivi à la lettre des principes consacrés par les textes de la gratuité et de l'obligation de l'enseignement.
L'Algérie possède l'un des taux de scolarité les plus élevés, sinon le plus élevé du tiers-monde. 97% des enfants algériens sont inscrits dans les écoles primaires dès l'âge de six ans. Il s'agit là des chiffres officiels que ni les organisations syndicales ni les organismes internationaux n'osent contester. Le savoir et l'instruction ne sont plus l'apanage d'une caste de privilégiés comme ce fut le cas durant la période de domination coloniale où seuls les enfants des colons et de leurs supplétifs parmi les Algériens pouvaient prétendre aux études supérieures.
L'ambition des indigènes avait des limites déconcertantes : le Certificat d'études primaires tout au plus. Histoire de pouvoir déchiffrer une lettre et de se faire embaucher un jour dans les mines du nord de la France ou dans les usines de l'industrie automobile de la métropole. Ce n'est donc pas un hasard si le nombre de bacheliers en 1962 était estimé à quelques centaines et celui des lycéens à quelques milliers.
Cette année, les chiffres communiqués par le ministère de l'enseignement supérieur et de la Recherche scientifique font ressentir que le nombre d'étudiants, anciens et nouveaux, inscrits dans les universités, instituts et grandes écoles du pays dépasse largement le seuil psychologique du million d'étudiants. 1 160 000 précisément. Ce cap a été atteint grâce à un taux de réussite au bac particulièrement élevé (53%, soit le taux le plus élevé depuis l'indépendance). Les écoles primaires, en nombre croissant, accueilleront, elles, plus de quatre millions d'élèves dont près de 500 000 nouveaux inscrits. Dans le cycle intermédiaire (moyen), ils seront plus de 2 600 000 élèves à fréquenter les CEM des quatre coins du pays. Même si un taux de déperdition scolaire particulièrement élevé demeure parmi les carences de ce système, il reste que la chance est donnée à tout le monde et les Centres de formation professionnelle absorbent la majeure partie des recalés. Comment en est-on arrivé là ? C'est-à-dire comment est-il possible qu'une nation qui comptait ses cadres sur les doigts d'une main, arrive à dépasser largement le cap de un million d'étudiants inscrits dans ses universités pendant une seule année ? Le profane comme l'éminent pédagogue vous répondront que cela ne saurait se faire sans un suivi à la lettre des principes consacrés par les textes de la démocratisation et de l'obligation de l'enseignement. Il faut dire que depuis les années 1970, le secteur de l'éducation (sans l'enseignement supérieur et la formation professionnelle) s'est toujours taillé la part du lion du budget de l'Etat.
Il en fut ainsi jusqu'au milieu des années 1990 lorsque la conjoncture politique et sécuritaire de l'époque avait dicté un relèvement conséquent du budget de la Défense qui est, donc, passé en tête depuis.
En sus des salaires des personnels (estimés cette année à environ 500 000 tous corps confondus dans le seul secteur de l'éducation), l'Etat prend également en charge la construction des infrastructures (rien que pour cette année, 70 nouveaux lycées et 198 CEM ont été réceptionnés) et les œuvres sociales (cantines, transport, bourses pour les étudiants…). Sans parler de la prime de scolarité de 2 000 DA octroyée aux parents démunis. C'est dire que l'Algérien, quel que soit son niveau social, peut aller au-delà de la licence sans trop de difficultés…


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