Décision n Le président de l'USMAn, Aïssa Menadi, a démissionné de son poste. Est-ce une décision irrévocable ? On doute fort, mais seul l'avenir nous le confirmera. Au sein du club phare de la Coquette les choses ne semblent pas au mieux depuis la seconde journée du championnat puisque les Tuniques rouges connaissent, depuis, une véritable baisse de régime. Une situation, certes, inquiétante, mais dans l'entourage du club annabi notamment du côté du président Menadi, on semble précipiter les choses. L'annonce de la démission du président de l'USMAn en a surpris plus d'un sachant qu'il a investi des sommes faramineuses pour jouer les premiers rôles en championnat qui ne fait, pourtant, que commencer. Menadi est-il victime d'un optimisme démesuré ? Fait-il l'objet de pression de la part de certains responsables de notre football ? Sachant qu'il a été convoqué pour s'expliquer sur son comportement et ses déclarations lors des rencontres de son équipe contre l'USM Alger à Omar-Hamadi et contre la JS Kabylie à Annaba. Un comportement jugé indigne par tous les présents, notamment à Alger, et rapporté dans la presse et surtout dans le rapport de match établi par l'arbitre principal et le quatrième arbitre. Se cachant derrière l'immunité parlementaire que lui procure son statut d'élu du peuple, Menadi, déjà connu pour ses frasques et ses déclarations provocantes et arrogantes depuis qu'il a fait intrusion dans le milieu du football, ne sera certainement pas inquiété par la structure présidée par Ali Malek. D'abord, son premier responsable avait déclaré quelque part que c'était au président de l'APN de le sanctionner pour des écarts commis dans un stade de football et ensuite pour avoir blanchi un autre président, M. Melia de l'AS Khroub, qui avait agressé la saison dernière un arbitre et qu'il avait été radié pour deux années. Non seulement Melia a vu sa sanction diminuée, mais il a fini par être réhabilité. C'est dire qu'en matière de rigueur, il ne faut pas s'attendre à grand-chose de la part d'une LNF tatillonne et faible devant un milieu composé de présidents, dont certains sont vraiment de vulgaires voyous protégés «d'en haut» faisant la pluie et le beau temps. Et il ne faut pas s'étonner que notre football se ramasse dans toutes les compétitions internationales auxquelles il prend part à cause, entre autres, des dirigeants de clubs qui doivent assumer également leurs échecs et leurs faiblesses. Ce qui est certain, c'est que l'argent du géant Arcelor-Mittal Steel qu'utilise Menadi pour la gestion de son club ne fait pas forcément le bonheur puisque son équipe traîne dans le bas du tableau après quatre journées de championnat, alors qu'il menaçait contre tout faux pas.