Nouveauté n Cette expérience – travailler au-delà de minuit – est une première pour l'Etusa et beaucoup d'habitants d'Alger l'apprécient à sa juste valeur. Cette année, l'Etusa a réservé une surprise à ses usagers. Ses bus circulent, durant tout le ramadan, jusqu'à 1h 30. «C'est une nouvelle expérience pour nous. Nous allons la refaire chaque ramadan pour permettre à nos clients de pouvoir profiter de nos services le plus longtemps possible», explique M. Bensaci, chef du service exploitation, chargé des inspections sur le réseau. Une centaine de bus sont mobilisés les soirées de ce mois. La plupart des lignes de la ville d'alger et de sa banlieue sont desservies de 19h 30 à 00h 30 pour la première quinzaine du ramadan et de 19h 30 à 01h 30 durant la seconde quinzaine. L'opération pourrait subir des changements, selon l'affluence des passagers. «Si nous constatons qu'une destination est plus sollicitée que les autres, nous pourrons la renforcer par d'autres bus», souligne M. Bensaci. Cette expérience – travailler au-delà de minuit — est une première pour l'Etusa et beaucoup d'habitants d'Alger l'apprécient à sa juste valeur, vu le diktat imposé par les transporteurs privés qui travaillent comme bon leur semble sans respecter ni les horaires ni les arrêts, ni les passagers d'ailleurs… «chez les privés, le dernier bus pour n'importe quelle destination à Alger est pratiquement avant 18h ou 19h. Mais pour l'Etusa, même hors ramadan, il y a des bus qui travaillent jusqu'à 23h. Mais vous venez de nous apprendre les horaires du ramadan et nous en sommes très heureux et nous remercions les responsables de cette prestigieuse compagnie», nous dit un sexagénaire, un habitué des bus bleu et blanc à la place des Martyrs. Sur un autre registre, tout le monde aura remarqué les panneaux publicitaires sur les bus de l'Etusa. Cette technique de marketing, récemment introduite en Algérie, est aussi une publicité pour la compagnie. «L'espace mobile de la publicité est une nouveauté en Algérie, ça remonte seulement à 2004. Nous avions commencé timidement, mais, aujourd'hui, les choses commencent à s'améliorer», souligne M. Abbès, chargé de la publicité à l'Etusa. Selon lui, en Algérie, nous ne sommes pas encore arrivés à un niveau culturel appréciable pour accepter ce genre de chose : la pub sur les bus ou l'espace mobile… «Des adolescents et des enfants n'hésitent pas à déchirer ces habillages partiels sur les bus. Cette pratique nous coûte beaucoup et nous créée des problèmes avec nos clients annonceurs», conclut M. Abbès. A. Z.