Hier soir, la région de Aïn Defla a été frappée pour la seconde fois en une semaine, par des intempéries d'une rare violence qui ont engendré la mort d'une personne et des dégâts importants. Elle voulait sauver ses enfants, elle a été emportée par les eaux en furie. Le drame de cette maman, qui tenait tant à la vie de ses chérubins, a eu lieu, hier, juste à l'heure du f'tour, dans la localité de Aïn Torki dans la wilaya de Aïn Defla, lorsque des pluies diluviennes, accompagnées de rafales de vent, se sont abattues sur la région, causant dégâts, affolement et stupeur, une semaine à peine après que des eaux en furie eurent coûté la vie à trois personnes. Les habitants de Miliana et de Khemis Miliana ont vécu, eux aussi, le martyre avec des inondations qui n'en finissent pas et des infiltrations occasionnant des dégâts aux maisons et aux commerces, totalement inondés. Selon les services de la Protection civile, les quartiers Oued Namous à Aïn Torki et Souamaâ à Khemis Miliana sont les plus touchés. La situation s'est dégradée avec le débordement de l' oued Rayhan qui, selon des témoins, charriait tout sur son passage à partir des hauteurs de Miliana. De nombreuses routes coupées n'étaient toujours pas ouvertes à la circulation ce matin, alors que la Protection civile - hommes et engins - a dû opérer de multiples interventions en raison des inondations et des infiltrations. S'il est, au lendemain du déluge, trop tôt pour évaluer les dégâts occasionnés, il est en revanche utile de rappeler que plusieurs régions de la wilaya ont connu, la semaine écoulée, des inondations et des débordements d'oueds. Outre les morts et les blessés à déplorer, le déluge du 23 septembre a causé un préjudice sans précédent à l'agriculture et aux infrastructures : 1 milliard de dinars de perte !