Résumé de la 1re partie n Un étrange couple est venu louer une chambre dans une pension de Londres. L'homme veut absolument voir la salle de bains, avant de s'engager. Quelques instants après, l'homme descend. — Alors, monsieur, demande en souriant, la propriétaire, la chambre du premier vous convient ? Elle plaît à votre épouse ? — C'est parfait, dit l'homme, je dois faire des courses. — Vous devez me donner votre nom et celui de votre femme, monsieur. Je dois l'inscrire sur mon registre, le règlement l'exige ! L'homme hésite, puis lance. — Lloyd, John et Margaret Elizabeth Llyod. L'homme sort aussitôt. Il revient quelques instants après, avec un paquet à la main. Madame Blatch l'oublie, mais voilà qu'il vient la retrouver. — Excusez-moi, madame... Ma femme est malade. Comme nous sommes nouveaux dans le quartier, nous ne connaissons aucun médecin... — Je vous recommande le docteur Bates, dit aussitôt la propriétaire. C'est un médecin très humain et très compétent ! — Et où se trouve ce docteur Bates ? — A un pâté de maisons de là... M. Llyod remercie et monte chercher sa femme. La propriétaire se rappellera que la jeune femme était pâle et semblait fatiguée. Elle va les regarder par la fenêtre et remarque que l'homme soutenait presque son épouse. Que s'est-il passé ? se demande la brave propriétaire. Tout à l'heure, elle semblait en meilleure forme, bien que taciturne. Llyod et sa femme arrivent chez le docteur Bates. Celui-ci, qui vient d'ausculter son dernier client, les reçoit aussitôt. — C'est pour ma femme, dit tout de suite Lloyd — Asseyez-vous, je vous prie Ils s'assoient. Le médecin s'adresse à madame Llyod. — Que se passe-t-il, madame. Mais c'est Llyod l'époux qui répond. — Ma femme est fatiguée... il faut vous dire qu'elle est indisposée, et qu'à chaque fois qu'elle a son cycle menstruel, c'est pour elle la souffrance ! — Je vois, dit le médecin — Elle a des étourdissements, poursuit l'homme Le médecin ausculte la femme, lui prend le pouls. — Je vous trouve légèrement fiévreuse, madame, mais il n'y a pas de quoi s'alarmer... — Alors, prescrivez-lui quelque chose contre la fièvre ! — C'est ce que je vais faire, dit le médecin. Ce petit homme au visage émacié, commence à l'agacer. Il a bien envie de lui dire que ce n'est pas à lui de répondre aux questions mais à la malade. A moins, bien sûr, qu'elle ne soit muette. Mais cela ne semblait pas être le cas ! (à suivre...)