Résumé de la 2e partie n L'épouse de Llyod, qui vient de louer une chambre dans une pension londonienne est malade. Mais le médecin rassure le mari : elle a juste un peu de fièvre. Ils retournent à la pension. Dès qu'elle les voit arriver, la propriétaire, madame blatch, accourt. — Alors, madame Llyod. — Ce n'est pas grave, répond le mari, juste un peu de fièvre. — Il fait froid, dit la propriétaire, il faut bien se protéger ! Le couple monte dans sa chambre et n'en descend plus. Le lendemain, madame Blatch les croise dans les couloirs : — vous allez mieux, madame ? demande-t-elle. — Oui, dit la jeune femme. — Ce n'est plus qu'un souvenir, dit le mari, souriant. — Tant mieux, dit la propriétaire. Il la prend par le bras. — allons, chérie... Mais il se ravise et se retourne vers la propriétaire. — Ce soir, veuillez préparer la salle de bains, ma femme prendra un bain... Et ils s'en vont. Ils ne reviennent qu'en fin de journée, vers 19h 30. — La journée a été bonne ? demande la propriétaire. — Oui, répond Llyod. Vous avez préparé le bain de ma femme ? — Oui, il est prêt. — Parfait, dit Llyod. Elle va prendre son bain, et moi, je jouerai de l'harmonium au salon. Cela me détendra. — allez-y, dit Madame Blatch. Elle retourne à sa cuisine. Quelques instants après, elle entend les notes de l'harmonium et, au-dessus de sa tête, les clapotis que fait Elizabeth Llyod. C'est finalement, se dit la brave propriétaire, un couple bien sympathique. Pourvu qu'il continue à se montrer aussi charmant ! Elle s'oublie dans ses plats. C'est alors qu'elle entend sonner. Elle va ouvrir et s'étonne de trouver Llyod, debout, un sachet à la main. Elle croyait qu'il était au salon. — Excusez-moi, dit-il, je suis sorti faire des courses, et j'ai oublié ma clé... — Ce n'est rien, dit la propriétaire. — Ma femme a fini de prendre son bain ? — je ne sais pas, j'étais à la cuisine. — nous nous sommes mis d'accord pour nous retrouver au salon ! Ils se rendent au salon. Elizabeth Llyod ne s'y trouve pas ! — elle a dû finir de prendre son bain, dit le mari. Si elle n'est pas descendue, peut-être que son malaise l'a reprise ! — Voulez-vous que j'aille voir ? propose madame Blatch. Allez vous mettre au salon... — Non, non, je vais monter moi-même. Mais il ne semble pas très inquiet. (à suivre...)