Alerte n Le monde se rend compte du péril jaune ! Des mesures strictes ont été prises : rappel en masse de produits chinois, interdiction d'entrée dans les pays qui les jugent non conformes aux règles et aux normes... Ces derniers temps, il y a eu, à plusieurs reprises, des rappels des produits chinois un peu partout dans le monde : jouets, produits alimentaires, fruits de mer, produits industriels, électroniques, produits de beauté… Ces mesures portent un nouveau coup à la réputation des industriels chinois un peu partout et particulièrement aux Etats-Unis. Le dernier coup très dur – car il a été suivi d'une campagne médiatique inédite et virulente –, qui a été porté récemment à la réputation des produits «made in China» concerne les jouets. Le géant américain du jouet Mattel a, en effet, procédé à trois rappels massifs de jouets fabriqués en Chine depuis le mois d'août. Il a argué que pour l'essentiel, ces rappels étaient motivés par un défaut de conception. Côté chinois, on a fait valoir que seuls 13% des jouets rappelés par Mattel l'étaient pour des motifs attribuables aux industriels locaux (utilisation d'une peinture toxique au plomb) et 87% pour un défaut de conception. La commission européenne a indiqué, de son côté, qu'elle poursuivrait son examen approfondi des contrôles de sécurité des jouets chinois. «La Chine était une priorité bien avant les rappels de jouets de Mattel», a commenté le porte-parole de la commissaire européenne à la consommation, tout en admettant que les rappels du géant américain du jouet avaient accordé une grande importance à cette question. Outre les jouets, nombre de produits d'origine chinoise ont fait, ces dernières semaines, l'objet de rappel aux Etats-Unis : des dentifrices soupçonnés de contenir un produit antigel, des poissons d'élevage et des crevettes contenant des substances illégales, ainsi que de la nourriture animale contaminée. L'Europe ne fait pas exception et les produits chinois y sont de plus en plus «diabolisés». A Bruxelles, le commissaire européen au commerce a estimé «qu'il ne s'agissait pas d'une question de commerce mais de santé». Ajoutant que «les allégations selon lesquelles l'action des sociétés européennes contre les produits chinois toxiques, serait de nature politique et trahirait un préjugé à l'encontre de la Chine, sont totalement fausses».