Résumé de la 26e partie n La vieille dans le coma, a parlé à Hamid durant la nuit. Au matin, une infirmière la trouve morte dans son lit. Quelques instants après, on vient chercher le corps. Dans la salle, c'est la consternation. — La maladie ne pardonne pas ! dit la jeune femme qui souffre du côlon. — Allons, allons, dit Ali, tu ne vas pas te comparer à cette pauvre femme, qui est, de surcroît, très âgée ! — C'est vrai, dit l'homme qui souffre d'anémie, il y a maladie et maladie ! — Allah yarhamha, dit un autre, que Dieu lui accorde Sa Miséricorde ! Hamid, lui, ne dit rien. Ali, son compagnon, croit qu'il est toujours sous le choc. — Dis-moi à quoi tu penses ? Tu es le mieux loti de nous tous ! dans deux ou trois jours, ton sucre sera équilibré et tu rentreras chez toi ! — Je pense à autre chose ! dit Hamid — A quoi donc ? demande Ali. Il hésite un moment, puis dit : — Quelqu'un est entré dans la chambre dans la nuit... — Quelqu'un ? Tu veux dire un infirmier ou le médecin de garde ? — Non, dit Hamid, un homme... — Un homme ? — Il m'a semblé que c'était un malade ! — Un malade ? — Oui... il était en pyjama et en pantoufles et il avait la démarche lente. — Peut-être un malade qui s'est levé dans la nuit et s'est trompé en entrant dans la salle... — C'est ce que je me suis dit aussi... Mais il s'est assis sur le lit vide, il a ouvert la table de nuit, tiré un portefeuille... Puis il est allé au placard, fouiller dans les sacs... — Un voleur ? dit Ali, tu aurais dû me réveiller... — Je ne voulais pas te déranger... Et puis, il n'a rien emporté ! — Comment peux-tu le savoir ? — Il est sorti les mains vides... Hamid se rappelle quelque chose. — Avant de sortir, il s'est penché sur le lit de la vieille qui est morte... — Il la connaît peut-être... — Je ne sais pas, dit Hamid, en tout cas, je l'ai appelé, il a fait la sourde oreille. Il est reparti, comme il est venu, sans faire de bruit... Ali reste pensif. — C'est bizarre... Le malade qui occupait le lit vide est mort... Mais je pense que sa famille n'a pas récupéré ses affaires ! Il se lève, va ouvrir le tiroir de la table de nuit et s'exclame : — Son portefeuille est encore là ! Il va au placard. — Son sac est également là (à suivre...)