Résumé de la 34e partie n Hamid croyait trouver le «maraudeur» de l'hôpital dans la chambre où, la nuit précédente, il l'avait vu entrer, mais c'est un mort qu'il trouve. Il a passé toute la journée pensif, se demandant qui est cet homme mystérieux. Ali a tenté de le rassurer mais lui-même était impressionné. Hamid est content : le médecin l'autorise à rentrer chez lui le lendemain. La nuit, il a du mal à dormir tant il pense à l'homme. Mais vaincu par la fatigue, il a fini par s'assoupir. Un bruit le fait sursauter. Il se dresse sur son séant. — Qui est là ? Saisi de frayeur, il voit l'homme entrer : même pyjama, mêmes pantoufles, même démarche lourde. Cette fois-ci, Hamid secoue son ami, ali ; — Réveille-toi, il est là ! Ali se réveille et, la bouche pâteuse, murmure : — De quoi s'agit-il ? — Le maraudeur ! Ali est bien réveillé. Il voit parfaitement l'homme tel que décrit par Hamid. — Je vais lui demander ce qu'il fait là ! dit Ali. — Non, ne bouge pas, le supplie Hamid. Tous les deux voient l'homme se pencher sur Zoubir, le malade qui souffre d'une anémie. — Il va le réveiller ! — Non, il ne fait que se pencher sur lui ! L'homme finit par se relever et partir. — Je vais le suivre pour voir où il va, dit Ali. — Non, dit Hamid, il ne vaut mieux pas ! C'est quelque chose qui nous dépasse ! Rendors-toi ! — Et ce malade, pourquoi s'est-il penché sur lui, — Il est perdu, dit Hamid. Le lendemain, en effet, en venant faire les prélèvements, l'infirmière trouve Zoubir sans vie. — Comment le savais-tu ? demande Ali à Hamid. — Tu n'as pas compris ? L'homme est le messager de la mort : là où il entre, un patient meurt ! — Mais qui est-il ? — Sans doute un ancien patient ! Nous allons nous renseigner et apprendre qui il est ! Dans la journée, les deux hommes se renseignent auprès des infirmiers. Hamid fait du «maraudeur» une description tellement précise, qu'il est vite reconnu. «C'est Omar, un cancéreux. Il est mort dans d'atroces douleurs, il y a six mois environ...» Hamid est, cette fois-ci, persuadé, que lui et son compagnon ont eu affaire à un fantôme. — Quand il vient, c'est pour annoncer un décès ! — A qui le tour ? dit Ali. Tu as de la chance de rentrer chez toi aujourd'hui ! — Toi aussi, tu vas rentrer bientôt, dit Hamid. — Espérons qu'il ne me rendra pas visite ! (à suivre...)