Subvention n De nouvelles quantités de pommes de terre seront importées dès la semaine prochaine pour pallier le déficit que connaissent les marchés en ce tubercule. C'est ce qu'a indiqué, hier, El-Hachemi Djaâboub, ministre du Commerce, en marge du deuxième Salon international des techniques de la filière des fruits et légumes, qui se tient du 28 au 30 octobre en cours à l'Algerian Business Center (Alger). A ce jour, 89 000 tonnes de pommes de terre ont été importées, depuis le début de la pénurie de ce produit sur le marché, a-t-il ajouté. Selon le ministre du Commerce, l'objectif est d'atteindre les 100 000 t importées pour une valeur de 2,2 milliards de dinars (comme prévu au programme). Pour sa part, en visitant les stands, lors de l'inauguration dudit Salon, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Saïd Barkat, a estimé que cette deuxième édition du genre, vise particulièrement le développement des exportations en modernisant et en mettant à niveau le secteur de l'agriculture. S'agissant de la production de la pomme de terre cette année, le ministre de l'Agriculture se dit optimiste. «Selon les données que nous possédons, la production sera meilleure cette saison», a-t-il soutenu. Par ailleurs, le Salon international des techniques de la filière des fruits et légumes, placé cette année sous la thématique : «La promotion à l'exportation des fruits et légumes algériens», enregistre la participation de 14 pays étrangers représentant pas moins de 104 exposants évoluant dans la filière des fruits et légumes (LFL). LFL, selon les organisateurs, en l'occurrence IEC France et la Chambre nationale de l'agriculture a, en effet, une double ambition : accompagner les opérateurs de la filière dans leurs projets de développement et œuvrer à la croissance des exportations des produits algériens. Il faut instituer des offices de régulation l Le ministre du Commerce a réitéré son appel à la promotion d'offices de régulation de produits de première nécessité (pomme de terre, lait, blé…) dans l'objectif de faire face aux pénuries de ces produits sur le marché, mais aussi en cas d'excédent de la production nationale. Cela dit, «les offices ne seront pas des centrales d'achat mais des organismes de régulation», a-t-il précisé.