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Une inquiétante progression
Publié dans Info Soir le 30 - 10 - 2007

Caractéristiques n Ils sont généralement célibataires. Ils ont entre 18 et 40 ans. Sans emploi. Et dans la majorité des cas, de sexe féminin. Les suicidaires sont de plus en plus nombreux en Algérie.
Les problèmes affectifs, les différends entre conjoints ou entre familles et les échecs scolaires sont les principales causes qui conduisent au suicide dans notre pays. Nouveau dans notre société, le phénomène est devenu très courant. Même si le nombre de suicides et de tentatives de suicide reste pratiquement stable par rapport à l'année dernière – 184 suicides et 605 tentatives de janvier à la mi-juillet contre 168 suicides et 652 tentatives pour la même période de l'année dernière –, ces chiffres restent inquiétants. «C'est le manque de communication entre les membres de la famille qui est la principale cause des tentatives de suicide. L'individu qui a des problèmes importants ne trouvant pas la compréhension et le soutien nécessaire auprès de son entourage, se réfugie dans le silence. Il intériorise tout ce qui lui arrive et court droit à la dépression», explique le commissaire principal, Ahcène Oubad.
La pression externe qui se manifeste par le problème lui-même additionné au problème interne dû au manque de communication constitue un mélange détonant qui conduit l'individu à commettre l'irréparable.
«Beaucoup de tentatives de suicide ne sont commises que pour attirer l'attention sur soi. D'ailleurs, ceux qui ont réellement envie d'en finir avec leur existence réussissent souvent leur coup», affirme l'officier de police, Boualam Derrouiche.
Selon lui, plusieurs procédés sont utilisés par les suicidaires. Pour les plus désespérés, ou ceux qui ne se laissent aucune chance, c'est le recours à la défenestration ou à la pendaison. Les autres, moins décidés, ont recours aux détergents et autres médicaments.
Il y aurait même des cas de simulation de suicide. Ce sont des gens qui vident des boîtes entières de médicaments, jettent leurs contenus et appellent les services de la police et de la protection civile faisant croire à une tentative de suicide. Mais ces cas-là, il faut les prendre au sérieux car ce sont des appels au secours.
Si pour les tentatives de suicide, comme indiqué précédemment, les raisons sont faciles à déterminer, pour les suicides «réussis», il est impossible d'en connaître les causes. «Dans le cas d'un suicide, l'auteur emmène son secret avec lui», déplore M. Derrouiche.
Ce qui est dramatique, en revanche, c'est l'absence de toute prise en charge de ceux qui ont eu la chance de survivre à une tentative de suicide. Aucun suivi psychologique ne leur est garanti. Un suicidaire qui n'a pas «réussi» son coup la première fois, s'il n'est pas bien suivi par ses parents ou son entourage, a toutes les chances de récidiver, expliquent les psychologues. Devant cet état de fait et même si les services psychiatriques sont débordés, une alternative doit être mise en place. Le phénomène est important, une réaction rapide et efficace doit être envisagée.


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