Les fortes intempéries ont dévoilé une fois encore la mauvaise qualité des travaux et la négligence meurtrière des premiers responsables des Collectivités locales. Pourtant, le constat a été fait et la sonnette d'alarme tirée depuis les dernières intempéries qu'avait connues la région et qui n'avaient pas atteint l'ampleur de celles de ce week-end. Lors d'une réunion de l'exécutif de wilaya, le wali avait demandé aux chefs de daïra le recensement de tous les points noirs (les endroits inondés) pour que les services concernés puissent intervenir. C'est ainsi qu'il a été constaté que la quasi-totalité des avaloirs étaient bouchés faute d'entretien par les servies de voirie des APC. D'autres bétonnés par le revêtement des routes (à la Haute Ville par exemple) et, enfin, que les avaloirs ne sont pas en nombre suffisant. Des anomalies ont été constatées dans la réalisation de plusieurs axes routiers, rendant la chaussée inondable aux premières pluies. Jeudi passé, la ville des Genêts était carrément isolée du reste du pays à partir de Tadmaït, une commune située à l''entrée ouest de la wilaya (RN12) et à la sortie Est au niveau de la briqueterie et de Abid Chamllal. Plusieurs axes routiers étaient coupés à la circulation notamment à la sortie où les trottoirs réalisés récemment ont été démontés par les crues. Au niveau du boulevard Krim-Belkacem devenu un véritable oued, les éléments de la Protection civile ont dû tendre des cordes pour permettre aux habitants d'accéder à leurs logements. Le plan Orsec a été aussitôt déclenché mais les citoyens ont dû y mettre du leur pour protéger leurs maisons. Pelles et pioches en mains, nous les avons vus à l'œuvre dans plusieurs quartiers s'affairant autour des avaloirs enlevant les grilles pour les déboucher. Vendredi encore, on s'activait au niveau de certains endroits pour enlever la boue qui a bloqué des axes routiers. Va-t-on encore attendre les prochaines intempéries pour prendre les mesures qui s'imposent ?