4 novembre 2007…00h 01. L'ancienne aérogare des lignes internationales de l'aéroport Houari-Boumediene est officiellement affectée aux vols domestiques. Appelé Terminal 2 dans le jargon professionnel, ce joyau architectural n'a été mis sur pied qu'au prix de sacrifices : 10 mois de travaux titanesques, 41 entreprises engagées, des milliers d'hommes mobilisés, 60 millions de dinars engloutis, des équipements de sécurité, d'enregistrement et d'embarquement sophistiqués. Le tout pour rendre gai et surtout beau à voir un réseau intérieur longtemps déliquescent avec des prestations et des commodités qui se dégradaient chaque jour un peu plus, et ce, sans parler d'une flotte vieillotte qu'il faudra rajeunir impérativement. Ce réseau cloisonné comme jamais entre quatre murs et où même la facture de la clim. est régulièrement payée sans qu'il y ait un petit brin d'air conditionné, avait besoin, depuis de longues années, de faire sa mue : devenir un aéroport digne de ce nom. Avec le Terminal 2, on nous a promis un tas de belles choses, de quoi égayer nationaux et étrangers : des services haut de gamme, des cafétérias, des fast-foods, un hall immense et accueillant, pas le moindre gobelet par terre. En somme, un niveau de performances et de qualités égal à celui du terminal 1, celui affecté aux vols internationaux et qu'on peut désormais appeler : «Le grand frère». Mais outre les dernières retouches à apporter, il manque une œuvre pour que la fresque soit sans défaut : une stèle à la mémoire des victimes d'un certain 26 août 1992.