Résumé de la 10e partie n Ouardia veut que sa fille épouse Mustapha à qui elle a rendu visite à l'hôpital. Si elle pouvait savoir qu'il est le petit-fils du pire ennemi de sa famille ! Dans l'après-midi même, elle retourne à l'hôpital : elle n'est pas de service, mais elle veut savoir quelle impression sa mère a faite sur lui. — C'est une dame charmante ! dit Mustapha. — Très bavarde et très expansive, rectifie Malika. — non, non, très sympathique. Il regarde la jeune femme. — C'est vrai que tu parles tout le temps de moi à la maison ! Elle rougit et détourne légèrement la tête. — Pardon de te gêner, s'excuse aussitôt Mustapha. — maman… — N'accable surtout pas ta mère, c'est une brave femme ! — je ne l'accable pas… — Comme je voudrais qu'elle rencontre ma mère ! La curiosité de Malika est piquée. — Pourquoi donc ? — Pour qu'elles parlent de nous ! — Tu… tu as parlé à ta mère ? balbutie Malika. Le visage de Mustapha s'éclaire d'un grand sourire. — bien sûr ! Que tu me plais et que je veux t'épouser ! Elle le regarde, bouleversée. — Mais… mais… tu vas un peu vite en besogne ! Mustapha est quelque peu déçu. — je croyais… — Tu dois me laisser le temps de réfléchir… On ne se marie pas comme ça, sur un coup de tête ! — je croyais… — je te dis que je dois réfléchir ! Elle a parlé avec une telle violence que Mustapha la regarde, effrayé. Elle s'en rend aussitôt compte et se calme. — Excuse-moi, tes propos m'ont surpris ! — je croyais que tu partageais mes sentiments pour moi ! Elle hésite. C'est que le pire ennemi de sa famille est un homme qu'elle déteste et qu'elle trouve sympathique à la fois. Elle veut lui faire plaisir, en même temps que, par esprit de vengeance, elle veut le perdre. Mais la sympathie finit par l'emporter. — nous réfléchirons à tout cela ! — moi, j'ai déjà réfléchi ! — alors, apprenons à mieux nous connaître avant de prendre des engagements. — je t'aime ! (à suivre...)