Résumé de la 53e partie n Hamid et sa famille découvrent le château hérité d'un oncle émigré en France : c'est une vaste demeure qui les enchante. Les enfants sont heureux. — Nous avons choisi nos chambres, disent-ils. — Déjà ? dit Hamid. Et maman et moi ? — Nous vous avons laissé la plus grande ! — Ça, c'est gentil ! Il y a au moins des lits dans les chambres ? — Non, elles sont vides ! — Ah… Et comment ferez-vous pour dormir sans lit ? Ce ne sont pas les enfants qui répondent à la question mais Nora. Et elle répond par une autre question. — C'est vrai ? Comment allons-nous faire, s'il n'y a pas de lit ! — Nous allons en acheter, dit Hamid, vous oubliez que nous sommes riches ? — Mais en attendant ? — Eh bien, que diriez-vous si nous dormions tous ensemble au salon ? Il y a un divan et six fauteuils au moins ! Les enfants sont enchantés par l'idée. — C'est chouette ! Mais Nora insiste pour qu'on achète des lits le plus vite possible. — Pas seulement les lits, dit Hamid, mais aussi les meubles : armoires, tables de nuit, télévision… il faut aussi équiper la cuisine… — Tout cela va faire de grosses dépenses ! — Mais nous sommes riches, je vous dis… Tout à l'heure, je passe à la banque pour prendre de l'argent, en attendant d'avoir une carte de crédit ! — J'ai remarqué que nous sommes un peu loin du centre-ville, il sera difficile de se déplacer… Pense aux enfants quand ils iront à l'école ! Hamid rit. — C'est cela qui t'inquiète ? Il doit certainement y avoir des bus ! — J'ai l'impression que c'est isolé ! — Alors nous achèterons une voiture ! Je conduirai moi-même les enfants à l'école ! Aujourd'hui, nous allons faire une sortie, nous allons commander nos meubles ! Ils passeront une partie de la journée à faire les magasins, à passer des commandes. Dans l'après-midi, Hamid, muni de ses papiers, va retirer de l'argent à la banque. — Demain, nous recevrons nos meubles, dit Hamid. Un peu plus tard, un vieil homme se présente dans une voiture. C'est l'époux de la gardienne. Lui aussi a passé la journée à faire des démarches. Il a obtenu deux places dans une maison de retraite proche et il est venu chercher son épouse. — Adieu, dit la vieille femme, fermez bien les portes la nuit et ne vous inquiétez pas si vous entendez des bruits. (à suivre...)