Résumé de la 68e partie n La vieille gardienne explique que le château a été, autrefois, le théâtre d'un drame : un religieux et une nonne sont rejoints aux abords du château et ont été brûlés vifs. Une légende ? Hamid n'en démord pas : cela ne peut être qu'une légende, peut-être même fomentée pour dévaloriser le château ! — Il y a beaucoup de gens qui rêvent d'avoir le château ! Le meilleur moyen est de le dévaluer pour l'avoir au meilleur prix ! — Tu crois ? demande Nora, sceptique. — Bien sûr, que si, et cette vieille gardienne ne doit pas être étrangère à cela ! — Pourtant, elle nous a bien reçus ! — Je me méfie de tout ! — Et les enfants qui ont tout vu ? — Les enfants ont été influencés… — Par qui ? Ils n'ont jamais vu de nonnes ni de religieux… — Peu importe… Ils ont dû être influencés ! Au château, Hamid veut tout réorganiser : on veut avoir le château pour une bouchée de pain, mais on n'y renoncera pas ! Et il demande aux enfants d'être avec lui. — Vous ne renoncerez jamais au château, n'est-ce pas ? — Non, disent les enfants sans conviction. Mais au moment d'aller dormir, les enfants refusent de dormir seuls. — Vous ne voulez pas faire un effort ? — Non, disent les petits, qui se serrent contre leur mère. — Bien, dit Hamid, ce soir, nous dormirons encore au salon, mais demain, tout redeviendra normal… Vous verrez, il ne se passera rien, et s'il se passe quelque chose, je serai là… Pour tout dévoiler ! On se couche donc au salon. Vers minuit, le bruit caractéristique se fait sentir. — Tu entends ? demande Nora, angoissée. Il se lève. Les enfants se lèvent aussi. — Ouvrez, ouvrez, par pitié, laissez-nous rentrer ! — Mon Dieu, dit Nora — Je me lève, dit Hamid Il va aussitôt ouvrir la porte. Un souffle froid pénètre. — Qui est là ? demande Hamid Mais personne ne répond. — Referme vite la porte ! dit Nora Il referme aussitôt. — Il n'y avait personne, dit-il. Il est si impressionné qu'il n'arrive plus à parler. Le lendemain, un rapide conseil de famille permet de prendre une décision : on ne peut plus continuer à vivre au château… Le jour même, on rentre sur Paris et le château est mis en vente. On reste encore une année à Paris et on rentre à Alger. L'héritage de l'oncle émigré est encore suffisant pour continuer à vivre heureux. (à suivre...)