Résumé de la 56e partie n L'aîné des garçons de la famille, Amine, a fait un rêve étrange. Ses parents se moquent de lui et disent qu'il a une imagination fertile. On reçoit les meubles commandés et les enfants sont contents d'avoir enfin leurs chambres. Ils disposent, selon leur goût, les meubles et attendent avec impatience la nuit pour tester leur nouveau lit. Cependant, après le souper, on se réunit au salon où trône un grand téléviseur neuf. — Prochainement, je ferai installer une antenne parabolique, dit Hamid, ainsi nous pourrons capter la télévision algérienne et avoir des nouvelles du pays ! On zappe un peu et comme les enfants se mettent à bâiller, Nora se lève. — Au lit, les enfants ! — Demain, nous irons faire un tour à Paris, nous commanderons une voiture ! — Chouette ! dit la petite Zohra, nous pourrons faire des sorties ! — Nous ferons surtout les magasins, dit Hamid, c'est bientôt Noël, il y a plein de choses à acheter ! Les enfants rejoignent leurs chambres respectives. Nora les borde, puis elle éteint les veilleuses et va rejoindre Hamid dans leur chambre à coucher. — Ils dorment ? demande Hamid — Ils ne vont pas tarder à le faire… Ils sont fatigués ! — C'est qu'ils se sont beaucoup dépensés, à ranger leurs meubles ! — Ils ont aussi joué au jardin… La jeune femme éclate brusquement de rire. — Qu'est-ce qui se passe ? demande Hamid — Je n'arrive toujours pas à réaliser que nous avons fait fortune et que nous habitons en France ! — Et pourtant, c'est la réalité, dit Hamid — C'est… c'est merveilleux… C'est comme dans un conte de fées : tous mes vœux se réalisent… qui aurait dit que j'allais habiter dans un château ! — Tu oublies la fortune de l'oncle… De l'argent comme nous n'en avons jamais possédé ! Des millions ! Nora se retourne vers son mari. — Aujourd'hui, nous avons fait de grosses dépenses… Il va falloir songer à se montrer plus économe… nous n'allons pas épuiser notre capital… Hamid rit. — Rassure-toi, nous avons suffisamment d'argent pour vivre à l'aise jusqu'à la fin de nos jours ! — Tu dois placer cet argent, acheter un commerce… — C'est ce que j'ai l'intention de faire… Je vais prospecter et chercher jusqu'à dénicher la bonne affaire ! — Il faut faire fructifier notre capital et non vivre dessus ! A ce moment-là, on frappe à la porte. — Oui ? dit Hamid. La petite Zohra entre, tout effrayée. (à suivre...)