Résumé de la 134e partie n Marian affirme qu'elle a trouvé la bague offerte par Steve à Sharon, dans sa voiture… Un soupçon est né… Hugh fit courir son doigt sur la bague. Ses traits se durcirent. «Où est votre manteau, madame Vogler ? Je vous emmène. On va vous interroger.» Rapidement, il prononça les paroles d'avertissement légal : «Vous n'êtes pas obligée de répondre aux questions. Tout ce que vous direz peut être retenu contre vous. Vous avez le droit de prendre un avocat. Allons-y.» Steve s'écria : «Nom de Dieu, vous êtes fou ! Ne lui dites pas qu'elle n'est pas obligée de répondre. Vous êtes cinglé. Elle doit répondre aux questions.» Le visage de Glenda était figé. Elle contemplait Marian avec colère et dégoût. «Vous avez parlé d'Arty ce matin, l'accusa-t-elle. Vous avez dit qu'il avait réparé votre voiture. Comment avez-vous pu ? Comment avez vous pu, vous, une femme avec des enfants, prendre part à ça ?» Hugh fit volte-face. «Elle a parlé d'Arty ? — Oui. — Où est-il ? demanda Steve. Où les a-t-il emmenés ? Mon Dieu, la première fois que je vous ai vue, vous avez parlé de Neil. — Steve, Steve, calmez-vous.» Roger le saisissait par le bras. Marian sentit qu'elle allait s'évanouir. Elle avait gardé la bague, et elle ne lui appartenait pas. Et maintenant, ils croyaient qu'elle avait quelque chose à voir avec l'enlèvement. Comment faire pour qu'ils la croient ? Des vagues de vertige lui brouillaient la vue. Il fallait qu'ils appellent Jim. Il l'aiderait. Il viendrait et il leur raconterait comment la voiture avait été volée, et comment elle, avait trouvé la bague. Il saurait les convaincre. La pièce se mit à tourner. Elle se raccrocha à la table. Steve bondit et la rattrapa avant qu'elle ne tombe. Dans un brouillard, elle vit ses yeux, elle vit le désespoir dans ses yeux. La pitié qu'elle éprouva pour lui la calma. Elle s'accrocha à lui, se força à combattre son étourdissement. «Monsieur Peterson...» Elle pouvait à nouveau parler. Il fallait qu'elle parle. Je ne pourrais faire de mal à personne. Je veux vous aider. J'ai vraiment trouvé cette bague. Dans notre voiture. Elle avait été volée lundi soir. Arty venait juste de la réparer.» Steve baissa son regard sur le visage apeuré, ardent, les yeux débordant de sincérité. Et tout à coup, il enregistra le sens de ce qu'il venait d'entendre. «Volée ! Votre voiture a été volée lundi soir ?» ô Seigneur, pensa-t-il, y a-t-il encore une chance de les retrouver ? Hugh aboya. «Laissez-moi m'en occuper, monsieur Peterson.» Il approcha une chaise, y fit asseoir Marian. «Madame Vogler, si vous dites la vérité, vous pouvez nous aider. Connaissez-vous bien cet Arty ? — Pas très bien. C'est un bon garagiste. Il m'a rendu la voiture dimanche. Et lundi, je suis allée à la séance de 16 heures au cinéma de la Grand-Place de Carley. J'ai garé la voiture dans le parking du cinéma. Elle avait disparu quand je suis sortie juste avant dix-neuf heures trente. — Donc, il savait dans quel état se trouvait la voiture, dit Hugh. Savait-il que vous projetiez d'aller au cinéma ? (à suivre...)