Résumé de la 61e partie n Le policier est surpris d'apprendre que l'épouse de Steve a hérité d'une somme égale au montant de la rançon demandée par le ravisseur. Après un long silence, Roger dit lentement : «Glenda a refusé d'aller à l'hôpital parce qu'elle savait que vous aviez besoin de lui faire entendre cet enregistrement. Le médecin lui a donné un tranquillisant très fort. Si elle pouvait dormir un peu... pouvez-vous revenir un peu plus tard ? Elle ne doit se lever à aucun prix. — Bien sûr», fit Hugh. Un coup de sonnette les interrompit. «C'est la porte de derrière, dit Roger. Qui diable ?... Oh ! mon Dieu, la nouvelle femme de ménage ! Je l'avais complètement oubliée. — Combien de temps va-t-elle rester ? demanda vivement Hugh. — Quatre heures. — Impossible. Elle peut surprendre quelque chose. Présentez-moi comme le médecin. Quand nous partirons, renvoyez-la chez elle. Dites-lui que vous l'appellerez dans un jour ou deux. D'où vient-elle ? — De Carley.» La sonnette carillonna à nouveau. «Elle est déjà venue dans cette maison ? — La semaine dernière. — Nous aurons peut-être besoin de prendre des renseignements sur elle. — Entendu.» Roger se hâta vers la porte de derrière et revint avec Marian. Hugh étudia attentivement le visage avenant de la jeune femme. «J'ai expliqué à Mme Vogler que ma femme était malade, déclara Roger. Madame Vogler, mon voisin, M. Peterson, et euh !... le docteur Taylor. — Bonjour, messieurs.» La voix était chaleureuse, un peu timide. «Oh ! Monsieur Peterson, la Mercury est-elle à vous ? — Oui. — Alors ce doit être votre petit garçon. Quel enfant adorable ! Il était de l'autre côté de la rue quand je suis venue la semaine dernière et il m'a indiqué la maison. Il est si bien élevé. Vous devez être fier de lui.» Marian enlevait son gant et tendait la main vers Steve. «Je suis très... très fier de Neil.» Brusquement, Steve lui tourna le dos et saisit la poignée de la porte d'entrée. Des larmes lui piquaient les yeux. «Seigneur, je vous en prie...» Hugh intervint, saisit la main tendue de Marian, prenant soin de ne pas serrer la bague insolite qu'elle portait au doigt. Drôle d'idée pour faire le ménage, pensa-t-il. L'expression de son visage avait imperceptiblement changé. «C'est une très bonne idée que Mme Vogler vienne chez vous, monsieur Perry, dit-il. Vous savez combien votre femme s'inquiète pour la maison. Je pense qu'elle peut commencer aujourd'hui comme vous l'aviez prévu. — Oh !... je comprends... Très bien.» Roger observait Hugh, saisissant le sous-entendu. Se pourrait-il que cette femme ait un rapport avec la disparition de Neil ? (à suivre...)