Il est nécessaire d'instaurer un programme d'alimentation adapté aux besoins des policiers car cela aura un impact positif sur leurs conditions de vie. C'est ce constat qui ressort des 5es Journées médicales de formation continue, organisées par la Direction générale de la sûreté nationale (Dgsn) au niveau de l'Ecole supérieure de police de Châteauneuf. Cette rencontre, qui a regroupé des praticiens de la Dgsn, a été l'occasion pour débattre du rôle de la nutrition et du métabolisme chez les agents de la Sûreté nationale. Abordant cet aspect, Salah Hamdane Belarbi, chef du service central de la santé et de l'action sociale au niveau de la Dgsn, a souligné qu'un apport alimentaire conséquent «évitera à nos policiers le risque des maladies dues à la malnutrition.» Dans ce registre, il a insisté sur le rôle des praticiens du corps de la Sûreté qui doivent, selon lui, s'impliquer davantage dans la prévention en sensibilisant les agents (policiers) concernant une alimentation équilibrée. Pour sa part, le docteur Djane Hamed Mohamed Sadek, coordinateur de ces journées médicales, a mis en relief les habitudes alimentaires des Algériens qui sont à l'origine des maladies qui menacent la vie des populations. «Une alimentation rationnelle est une alimentation équilibrée répondant aux besoins des différentes catégories d'individus», explique-t-il. Et d'ajouter : «Elle constitue un des facteurs majeurs d'un état de santé satisfaisant.» A noter, enfin, que plusieurs exposés ont été présentés durant la journée portant sur différents thèmes. Il s'agit, entre autres, du «ratio alimentaire, objectif nutritionnel pour une population», «prise en charge du diabétique». L'ensemble des intervenants n'a pas cessé de répéter que le meilleur traitement reste la prévention et une bonne nutrition.