Deux Soudanais qui devaient être pendus, hier, mardi, pour avoir violé et tué une fillette de 4 ans, ont vu leur sentence suspendue à trois minutes de son exécution après un recours de la défense, rapporte, aujourd'hui, mercredi, la presse soudanaise. Toutes les dispositions avaient été prises pour la pendaison dans une prison de Khartoum et les condamnés avaient été pesés pour calculer la résistance de la corde quand le directeur de la prison a reçu un appel de la Cour constitutionnelle demandant la suspension de l'exécution, écrit le quotidien Al-Rai al-Am. «Cela s'est déroulé à trois minutes de l'heure fixée pour la pendaison», ajoute le journal, en citant un juge qui devait assister à l'exécution. La défense s'est employée à bloquer l'exécution en assurant que les droits de leurs clients n'ont pas été respectés pendant le procès dans cette affaire qui avait été très médiatisée et avait suscité un grand intérêt dans la population. Les deux accusés ont été condamnés le 21 janvier 2007 à 100 coups de fouet chacun puis à être pendus pour avoir violé et tué une fillette de quatre ans. Les deux hommes ont reçu les 100 coups de fouet aussitôt après le jugement.