Projets n Les actions de désenclavement nécessitent la mobilisation d'environ 8 milliards de dinars, avant 2010, pour renforcer les infrastructures et les équipements de base comme le logement. Une étude portant sur la mise en place des conditions d'un développement durable à travers 68 centres ruraux épars de la wilaya de Naâma est en cours de réalisation par la Direction de la planification et de l'aménagement du territoire (DPAT). Les 68 localités situées dans les communes steppiques de Ain Benkhellil, Kasdir, Sfissifa et Asla sont confrontées à l'enclavement et au recul de l'activité pastorale qui constitue la principale source de revenu des populations rurales du fait des effets néfastes de la désertification sur les pâturages. Les habitants de ces zones ont été contraints de se reconvertir vers d'autres secteurs comme la maçonnerie, l'administration, les travaux publics et le commerce pour subvenir à leurs besoins, indique-t-on auprès de la DPAT. L'étude en question vise à faciliter l'accès à l'investissement privé, notamment, dans l'exploitation des ressources disponibles dans la région, à savoir, le cuir, la laine, les produits laitiers, les viandes dans l'industrie de transformation. Il est également prévu le développement de la recherche au niveau des centres et instituts scientifiques spécialisés pour la réhabilitation de près de 279 variétés de plantes, 44 plants de fourrage, plusieurs races équines, de camélidés, d'oiseaux et le fennec qui ont tendance à disparaître au niveau de ces zones. Selon les premières données de l'étude, ces actions nécessitent la mobilisation d'environ 8 milliards de dinars, avant 2010, pour renforcer les infrastructures de base et les équipements sociosanitaires, comme le logement, afin de faire face à la croissance démographique au niveau de ces localités éloignées. Les objectifs escomptés, dans ce sens, portent sur la réalisation, d'ici à 2012, de quelque 9 377 logements (tous types confondus) et de 1 090 hectares de ceintures vertes pour la protection des centres d'habitation, parallèlement à la poursuite des travaux de fixation des dunes, la modernisation des procédés de plantation de fourrages, d'arbres fruitiers, d'oliviers et de palmiers, ainsi que l'amélioration des capacités de production animalière avec une moyenne de 100 000 têtes annuellement. Sur le plan hydro-agricole, il est préconisé d'exploiter les eaux superficielles à des fins d'irrigation à travers la réalisation de petits barrages, de ruisseaux et de j'boub.