Les services de la Protection civile ont passé la nuit d'hier à fouiller les décombres afin de trouver des personnes encore vivantes et les dégager. D'importants moyens humains et matériels ont été mobilisés à cet effet. Organisés en brigades, les agents de la Protection civile ne se sont pas découragés un instant, ne laissant aucun coin sans le fouiller. «Les victimes encore sous les décombres pourraient être vivantes», lancent des membres de la Protection civile aux personnes présentes (femmes, hommes et jeunes), empêchées d'accéder au lieu du drame afin de faciliter le travail de recherche. Les secours se poursuivront «tant que des personnes demeurent encore sous les décombres», ajoutent, déterminés, les agents de la Protection civile. Des brigades canines se sont jointes aux équipes de recherche pour renforcer le dispositif chargé des secours. Les personnes présentes sur place gardaient l'espoir de voir un proche ou un ami dégagé de sous les décombres, même si une inquiétude est, toutefois, fortement exprimée. Les habitants de l'immeuble situé en face de la représentation onusienne, fortement endommagé, ont été contraints de passer la nuit à la belle étoile. Ces sinistrés voulaient apporter assistance aux agents de la Protection civile, ce qui leur a été interdit. Ils se contentaient alors de lancer des messages de soutien aux agents et «des prières pour retrouver encore des personnes vivantes». Les efforts de la Protection civile n'ont pas été vains, puisque pas moins de sept personnes vivantes ont été dégagées des décombres. Aidés par des chiens renifleurs, les secouristes ont ainsi sauvé des âmes et accompli leur mission.