C'est le deuxième effondrement en l'espace d'un mois dans cette localité de la capitale. Heureusement qu'aucune perte en vies humaines n'est à déplorer. Un mur de soutènement d'une hauteur de 10 mètres sur 30 de largeur, s'est effondré, mercredi dernier, aux environs de 20h30, sur l'avenue Abdelkader-Ziar, à la sortie ouest de la commune de Bologhine. Cet effondrement d'un mur construit dans les années 1970, selon l'avis des riverains, a fait un blessé et provoqué d'importants dégâts en causant des dommages à sept véhicules qui étaient stationnés à côté. La nouvelle s'est répandue telle une traînée de poudre dans ce quartier et tout le monde s'est dirigé rapidement sur les lieux afin de sauver d'éventuelles victimes. Aussitôt alertés, les services de la Protection civile se sont déplacés afin de déblayer le terrain et d'évacuer les blessés vers l'hôpital le plus proche. D'ailleurs, un citoyen de passage au moment de l'effondrement a été blessé. Il a été transporté en urgence vers l'hôpital Lamine-Debaghine de Bab El-Oued. Des rumeurs sur la présence sous les décombres de personnes avaient cependant circulé. Mais en réalité, il n'en était rien. Une cellule de crise a été installée le lendemain de la catastrophe. Le wali délégué de Bab El-Oued a dirigé lui-même les opérations de sauvetage. Une course contre la montre a été ainsi enclenchée. Un appel urgent a été lancé à l'entreprise Asroute qui a mobilisé ses différents engins et camions pour venir en aide à la Protection civile dans son opération de sauvetage. Il faut savoir que l'opération de déblayage s'est poursuivie toute la nuit à la recherche de la moindre trace de vie humaine. Selon le lieutenant Rebai, chargé de la communication à la Protection civile de la wilaya d'Alger, présent sur les lieux, plus de 900 m3 de remblai ont été dégagés du lieu de la catastrophe. Une brigade cyno-technique a été mobilisée à cet effet. Selon ce responsable, heureusement que la catastrophe s'est produite le soir, sinon les dégâts auraient été plus graves avec des pertes en vies humaines dès lors que cet endroit est fortement fréquenté durant la journée. En tout cas, cet événement rappelle l'urgence de la consolidation du vieux bâti, notamment dans la capitale. Il y a un mois, une partie d'un bâtiment s'est effondré à Bab El-Oued, faisant un mort en raison des fortes intempéries qui se sont abattues sur le nord du pays. Abderrezak Khelil