A la veille des fêtes de fin d'année et de leurs tentations gourmandes, la revue médicale britannique The Lancet a mis en balance, hier, samedi, les vertus et les vices plus ou moins cachés du chocolat noir, dans un éditorial intitulé «Le diable dans le chocolat noir». La revue rappelle que plusieurs études ont suggéré que le chocolat noir, riche en flavonoïdes (substances anti-oxydantes contenues dans les fèves de cacao), pouvait avoir des effets cardiovasculaires bénéfiques, «une grande nouvelle pour les amateurs de chocolat noir». En revanche les chocolats au lait ou blanc, souvent dépourvus de flavonoïdes, «n'offrent aucun bénéfice pour la santé». «Pas de chance» pour les amateurs de ce type de chocolat, commente la revue. Mais, attention, le chocolat noir peut aussi se révéler «trompeur» : lors de la fabrication, les flavonoïdes, amers, peuvent être enlevés. Et même si les flavonoïdes semblent offrir un certain bénéfice pour la santé, poursuit The Lancet, «le diable dans le chocolat noir, c'est la graisse, le sucre et les calories qu'il contient aussi». «Bien sûr, certains pourraient dire que le meilleur et le plus simple message de santé serait de garder ses distances avec le chocolat et d'avoir un régime équilibré et sain, pauvre en sucre, sel et graisse et riche en fruits et légumes», suggère la revue.