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Histoires vraies
Vengeance à Turin (2e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 12 - 2007

Résumé de la 1re partie n Retrouver presque mort, Perigioni, un prêteur sur gages, explique à la police qu'un de ses clients, mort il y a 6 mois, veut sa peau…
Bien, je vous laisse. Je reviendrai demain, monsieur Perigioni, et nous reprendrons tout de zéro. J'y verrai peut-être plus clair.
Le sergent MaIfieri fait vérifier les faits nouveaux. Effectivement, TibaIdo Perigioni est bien le tout nouveau propriétaire d'un appartement situé au second étage du palais Nazzarini, via Colleone. L'ancien propriétaire, Guillermo Montalfiore, s'est pendu six mois plus tôt. Le concierge précise :
— Il paraît qu'il devait énormément d'argent à Perigioni, l'usurier. D'ailleurs, il menaçait souvent de passer aux actes si l'usurier ne lui accordait pas de nouveaux délais. Et je me souviens que le matin même du jour où il s'est pendu, il a dit une phrase bizarre. Il a dit : «Je vais aller voir là-haut ce qui se passe, mais je reviendrai pour me venger de ce salaud de Perigioni.» Quand il a dit : «Je vais aller voir là-haut», j'ai cru qu'il allait jeter un coup d'œil dans les combles. Pour voir s'il n'y avait pas quelques objets ou tableaux de valeur dont il aurait pu tirer un peu d'argent. Mais là-haut, pour lui, cela voulait dire... au ciel. Ou en enfer.
Donc, la chose est certaine, Montalfiore détestait Perigioni. Mais Montalfiore est mort. Le sergent Alfierini revient voir Perigioni sur son lit de douleur.
— Alors, reprenons les choses calmement. Racontez-moi un peu votre soirée de vendredi. Un vendredi 13 d'ailleurs. Ça ne vous a pas porté chance...
— Je suis allé dîner chez Luigi Camparini. C'est là que je prends tous mes repas du soir. Je suis célibataire et je ferme ma boutique assez tard. Puis j'ai décidé d'aller prendre un verre de grappa au café Florian... Je suis entré et je me suis assis à ma table habituelle, au fond. En général, c'est le moment où je refais mes comptes de la journée. L'écIairage est bon pour prendre mes notes et taper sur ma calculette. Mais, ce soir-là...
Perigioni est devenu très pâle. Il revit une scène qui lui donne encore des sueurs froides.
— J'étais en train de refaire mes comptes. Je songeais à un client qui était venu me solliciter. J'ai levé les yeux de dessus mon petit carnet noir et, tout à coup, je l'ai vu, assis sur la banquette en face de moi... J'ai cru que j'avais une hallucination. Mais non, c'était bien lui, Guillermo MontaIfiore. Avec son feutre gris, son manteau de poil de chameau et cette écharpe de soie à pois beiges qui ne le quittait jamais hiver comme été. Les derniers restes de sa splendeur ancienne. Il était là et son regard me fixait avec une lueur de haine. Comme je n'en ai jamais vu auparavant...
— Pourtant, monsieur Perigioni, dans votre... métier, vous avez dû en voir, des regards peu aimables...
— Quand j'ai vu ses yeux, j'ai attrapé le Corriere della Serra qui traînait sur la table d'à côté et je l'ai déplié devant moi, pour faire un écran entre Montalfiore et moi. Entre le fantôme de Guillermo Montalfiore et moi, devrais-je dire... J'étais incapable de lire mais de temps en temps je baissais le journal. Et, à chaque fois, Montalfiore était toujours là, immobile, me fixant de ses yeux horribles. Il me semblait y voir des lueurs rouges comme les flammes de l'enfer. Ce qui me semblait bizarre, c'est qu'il était là depuis un long moment et que Raimondo, le garçon, n'était pas encore venu lui demander ce qu'il désirait (à suivre...)


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