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Histoires vraies
Vengeance à Turin (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 25 - 12 - 2007

Résumé de la 2e partie n La police vérifie les dires de Perigioni, qui —, bien qu'étranges —, sont exacts. Mais, peut-elle lancer un mandat d'arrêt contre un homme déjà décédé ?
Quand Raimondo est passé tout près de moi, je lui ai chuchoté :
«— Connaissez-vous l'homme qui est assis en face ?
«— Quel homme, monsieur Perigioni ? Il n'y a personne.
«Effectivement la banquette était à nouveau vide.
«— Mais il y avait quelqu'un tout à l'heure. Ça fait une demi-heure qu'il est là à me regarder. C'est un nommé Montalfiore, un de mes clients. Il vient de...
«J'allais lui dire : "Il vient de se pendre", mais j'ai réalisé que Raimondo me prendrait pour un fou. D'ailleurs, il me regardait d'un drôle d'air.
«— Cette banquette est restée vide toute la soirée. Ça doit être le portrait du roi Victor-Emmanuel qui décourage les clients !»
Le sergent Alfierini intervient :
— Et ensuite, que s'est-il passé ?
— J'ai pris un peu de temps pour retrouver mon calme. J'ai rangé mon carnet de comptes et ma calculette, j'ai bu un second verre de grappa et je suis sorti.
— La grappa, c'est fort. Vous êtes certain que vous aviez toute votre lucidité en sortant ?
— J'ai l'habitude. J'ai fait la guerre et j'en ai vu d'autres. Quand je suis sorti, il y avait une brume épaisse qui envahissait les rues. Je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte.
— Oui, effectivement, cela fait bien dix jours que ça dure. Mais, à présent, le temps est moins humide...
Perigioni poursuit :
— J'ai pris la via Emmanuelli et j'ai traversé le corso dei Frati Neri. J'étais presque arrivé chez moi. J'habite au cortile Santa Lucia. Au n°7, rez-de-chaussée. Soudain j'entends un bruit de pas dans la rue. Comme des souliers ferrés. Une démarche d'homme. Irrégulière. La démarche d'un homme qui boite ! Je ne vous ai pas dit que Guillermo Montalfiore avait été blessé lors de la dernière guerre. Il avait une jambe plus courte que l'autre... En entendant ce bruit de pas, je me retourne. Avec le brouillard, je ne vois personne derrière moi. J'ai alors saisi mon poignard espagnol...
— Parce que vous vous promenez avec un poignard espagnol ?
— Oui, une navaja du XVIIIe siècle, un objet de Tolède superbe, en acier damasquiné. Je porte toujours cette navaja car il m'arrive assez souvent de transporter du liquide et les rues ne sont pas trop sûres.
— Vous savez que les chèques et les comptes bancaires permettent d'éviter bien des risques ?
Donc, vous saisissez votre navaja...
— Oui, et je l'ouvre. Je la tenais fermement dans ma main droite. Soudain, le bruit de pas qui me suivait dans la ruelle s'interrompit. Je m'arrête et voilà que quelqu'un me barre la route, de l'autre côté, juste en face de moi... C'était Guillermo Montalfiore ! J'en suis absolument certain...
— Celui qui est mort et enterré !
— Mort ! Enterré ! Peu importe, c'était lui. J'en suis sûr. Il hurle : «Usurier du diable, tu vas payer tout le mal que tu m'as fait !» En disant ça, il me saisit à la gorge. J'ai reconnu l'étreinte de ses grosses mains velues. Il me serrait à me briser les os. J'étouffais. Je réussis à me dégager et je lui crie : «Non, Montalfiore, vous êtes mort ! vous êtes mort ! Vous ne pouvez rien contre moi !» Mais Montalfiore me saisit à nouveau à la gorge. Je ne peux plus respirer. Je sens son corps de colosse qui m'écrase. Alors, je l'ai frappé dans le dos avec ma navaja, une fois, deux fois, trois fois.
J'ai senti une douleur atroce dans mon ventre et j'ai perdu connaissance...
Le sergent Alfierini dit :
— En effet, vous vous êtes donné trois coups de navaja dans l'abdomen. Croyez-vous que votre poignard ait pu traverser le fantôme de Guillermo Montalfiore avant de vous frapper ? Après tout, pourquoi pas ?


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