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Histoires vraies
Vengeance à Turin (1re partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 12 - 2007

Le poste de police du quartier du palais royal à Turin reçoit ce matin-là un coup de téléphone. Un tenancier de café appelle pour demander de l'aide :
— En sortant les poubelles, j'ai découvert un homme à moitié mort dans la ruelle de derrière. Il baignait dans son sang. Je lui ai mis une couverture sur le corps et un coussin sous la tête. Ma fille est à côté de lui. Mais nous n'avons pas voulu le bouger, il a l'air si mal en point. Il a perdu beaucoup de sang : il y en a partout sur le pavé. Et puis...
Le cafetier hésite une fraction de seconde :
— Et puis, il a un poignard serré dans sa main droite. Ça a l'air d'une bagarre ou quelque chose comme ça. En tout cas, il respire encore, mais il faut faire vite...
L'ambulance arrive toutes sirènes hurlantes et les carabiniers aussi. L'homme qui gît sur le carreau porte des papiers au nom de Tibaldo Perigioni. Mais il est incapable de dire quoi que ce soit. On le transporte à l'hôpital. Le sergent des carabiniers Malfieri, qui s'occupe du dossier, en apprend un peu plus :
— C'est un antiquaire et prêteur sur gages de la via Garibaldi. On dit qu'il est même usurier et, d'ailleurs, ceux qui ont recours à lui se méfient car il est sans pitié pour ceux qui ne peuvent pas payer.
Le sergent examine le rapport du médecin :
— D'après l'hôpital, il pourrait s'agir d'un suicide. Le poignard qu'il tenait encore à la main semble bien être l'arme qui a provoqué la blessure. D'ailleurs, il était encore tout couvert de son sang... Se suicider comme ça, au poignard, en pleine rue ! Quelle idée curieuse !
A l'hôpital, quand le prêteur sur gages retrouve ses esprits, il n'a qu'une question aux lèvres :
— Où est Montalfiore ? Où est Montalfiore ? Empêchez-le d'entrer ici. Il veut me tuer !
Le sergent Malfieri, qui est venu rendre visite à Perigioni, demande :
— Qui est ce Montalfiore ?
Perigioni répond d'une voix éteinte :
— C'est lui qui a essayé de me tuer. C'est un de mes anciens clients. Il est revenu pour avoir ma peau. Il dit que c'est moi qui l'ai poussé au suicide…
— Calmez-vous un peu. Je ne comprends pas grand-chose à votre histoire. Ce dénommé Montalfiore vous en veut. Bon ! Je suppose que vous lui avez prêté de l'argent.
— Oui, il y a deux ans.
— Et il n'a pas pu vous le rendre, n'est-ce pas? Je ne vous demanderai pas à quel taux vous le lui aviez prêté.
— Oui, c'est cela. Il n'a pas pu me le rendre.
— Il vous avait donné des garanties, sans doute ?
— Oui, j'avais une hypothèque sur son appartement.
— Il s'agissait d'une grosse somme ?
— Quelques millions de lires...
— Et ensuite ?
— Ensuite, il a commencé à prendre du retard dans le paiement des intérêts. Puis, il a cessé tout paiement. Je l'avais prévenu, mais il n'a rien voulu savoir. Alors, il s'est pendu !
— Répétez-moi ça. Il s'est pendu ? Quand ça ?
— Il y a six mois...
— Excusez-moi mais, s'il s'est pendu il y a six mois, comment a-t-il pu vous poignarder hier soir ? Ou bien il s'est mal pendu peut-être ?
— Non, il s'est bel et bien pendu. On l'a décroché et on l'a enterré. J'ai récupéré l'appartement. Cent cinquante mètres carrés au second étage du palais Nazzarini, via Colleone. C'était normal... c'était dans nos accords.
— Je pense que vous êtes un peu fiévreux. Je ne comprends rien du tout à votre histoire... Comment ce dénommé Montalfiore, pendu, mort et enterré depuis six mois, a-t-il pu vous poignarder hier soir ?
— D'abord, il n'a pas essayé de me poignarder. Il a voulu m'étrangler, ce n'est pas la même chose (à suivre...)


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