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Histoires vraies
Jeux d'enfants (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 28 - 10 - 2007

Résumé de la 2e partie n Les dernières minutes, horribles, vécues par Gena parviennent à Moïra par télépathie. Serait-il arrivé quelque chose à Gena ?
Maman Harbell tient un verre d'eau fraîche à la main. Et un petit cachet : — Tiens, ma chérie, avale ça. Tu vas te rendormir jusqu'à demain. Et quand tu te réveilleras tout sera rentré dans l'ordre.
C'est bien ce qui se passe. Le lendemain est un dimanche et la journée est calme. A part un coup de téléphone presque à la nuit tombante. Maman Harbell décroche. Toute la famille attend pour savoir qui a appelé :
— C'est tante Karyn ! Elle est inquiète parce qu'elle essaie depuis ce matin de joindre Gena. Aucune réponse. Elle a même appelé des amis de Gena à Melbourne. Personne ne l'a vue...
Deux jours plus tard, tante Karyn Bigelow arrive chez les Harbell. De toute évidence elle a beaucoup pleuré :
— J'ai appelé la police. Gena a disparu. Complètement. La police a visité son appartement. Elle n'est pas réapparue depuis deux jours. Je suis folle d'angoisse. Et le pire, c'est qu'on a retrouvé sa petite Ford sur une route déserte. Son sac à main, ses papiers, son argent étaient encore là et la clef de contact était encore en place... j'ai peur !
Moïra hésite à raconter son rêve à sa tante Karyn. Ce serait trop cruel.
Elisabeth Harbell essaye d'être rassurante.
— Elle va revenir. Tu sais comme ta Gena est fantasque. C'est ce qui fait son charme, d'ailleurs.
Mais plus personne n'entend parler de la jolie Gena.
La police découvre alors, au cours de son enquête, que Gena la blonde menait grand train de vie. Avec quel argent ? La réponse arrive : Gena arrondissait ses fins de mois en rencontrant des messieurs fortunés qui venaient lui rendre visite. Uniquement du beau monde. En tout cas «beau» sur le plan financier... Pis encore : Gena avait un ami de cœur qui était un excellent photographe. Et qui savait prendre des clichés compromettants pour ceux qui se livraient aux joies de la débauche extra-conjugale avec la belle Gena.
Les policiers concluent sans aucun commentaire :
— Gena Bigelow faisait chanter ses clients !...
Karyn Bigelow et les Harbell sont effondrés... Qui aurait pu penser ça ? Mais cela ne fait pas avancer l'enquête. Qu'a-t-il pu arriver à la trop belle et trop gourmande cousine ?
— Monsieur l'inspecteur, il faut que je vous raconte un cauchemar que j'a fait le jour de la disparition de ma cousine... J'ai eu peur d'être ridicule. Alors, je n'ai rien dit. Mais sait-on jamais ? Gena et moi avons toujours fait de la transmission de pensée.
Et Moïra, qui ne peut retenir ses larmes, raconte le «film d'horreur». Avec précision : le rapt, le lac et la maison, les enclumes, le revolver dans la bouche. Les policiers sont impressionnés. Quelqu'un dit :
— A cinq miles de l'endroit où l'on a retrouvé la Ford de Gena Bigelow, il y a un lac qui correspond bien à la description.
Moïra accompagne les policiers. On trouve le lac, on drague le fond. Gena Bigelow est là, ligotée, lestée d'enclumes, la bouche éclatée. Moïra examine alors les fichiers de la police et «reconnaît» les deux assassins. Deux tueurs à gages employés par un des gros clients de Gena Bigelow. Déguisés en policiers, ils ont exécuté la call-girl. Quand Moïra est confrontée à l'un d'eux, elle lui raconte en détail comment il l'a tuée et l'autre hurle d'horreur :
— Oui, c'est moi qui vous ai tuée ! Emmenez-la ! C'est une sorcière !


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