Motivation n Sa révision vise à revoir la nature du système politique du pays afin de parachever les différents projets de développement, ce qui exige un troisième mandat du président de la République, a estimé M. Belkhadem. C'est ce matin que se clôturent les travaux de la session ordinaire de l'instance exécutive du FLN, ouverts, hier, sous la présidence du secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem à l'hôtel Mouflon d'or. A l'heure ou nous mettons sous presse, Abdelaziz Belkhadem tient une conférence de presse pour répondre aux questions des représentants des médias concernant la crise que traverse l'ex-parti unique, son devenir à la tête de l'Exécutif ainsi qu'à des questions relatives au front social. Des questions qu'il avait déjà abordées lors de la session d'hier. Lors de son allocution d'ouverture de cette session, Abdelaziz Belkhadem a ,encore une fois, réitéré la revendication de son parti de l'amendement de la Constitution afin de permettre au président de la République de se présenter à la présidentielle de 2009. Pour lui, l'amendement de la Constitution constitue «un impératif qui ne doit souffrir aucun retard» car l'actuelle Constitution est «dépassée par le temps, et n'est plus adaptée aux mutations que connaît le pays». Cette revendication, a ajouté M. Belkhadem, vise à réviser la nature du système politique du pays afin de parachever les différents projets de développement, ce qui exige, selon lui, un troisième mandat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il est temps, a-t-il dit, d'amender la Constitution et d'appeler le Président Bouteflika à se présenter pour un troisième mandat car le peuple «fonde de grands espoirs sur la candidature du Président au regard de tout ce qui a été réalisé durant ses deux mandats aux plans de la sécurité, de la stabilité et du développement». Evoquant la crise que traverse le FLN, M. Belkhadem a reconnu que «certaines instances et certains cadres ont été défaillants dans leurs activités » et a menacé «d'appliquer les règles de discipline pour nettoyer et passer au tamis la force militante du parti». En réponse à ses frondeurs, le SG du FLN a estimé que le véritable militant «reste fidèle au parti, même s'il s'estime lésé». Confiant, M. Belkhadem a souligné que son parti a pu «désamorcer les situations sur lesquelles certains ont parié» durant cette année, en réussissant à traiter le dossier de la Fonction publique, à augmenter les salaires de quatre millions de travailleurs et à payer les arriérés de salaires. Abordant le volet social, le SG du FLN et néanmoins Chef du gouvernement a indiqué que «l'aisance financière que connaît le pays commence effectivement à se répercuter sur la vie quotidienne du citoyen».