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Tizi Ouzou / Tamazight, traduction et adaptation
Outils et obstacles
Publié dans Info Soir le 31 - 12 - 2007

Entrave n L'une des contraintes sur laquelle bute le passage de tamazight de l'oralité vers l'écrit est le manque de textes.
La production dans cette langue, devenue nationale en 2002, demeure très insignifiante face aux besoins exprimés notamment pour son enseignement.
La traduction ou l'adaptation peuvent constituer deux outils pour l'enrichissement de la culture amazighe. Pour tenter de cerner ce rôle, l'Association des enseignants de tamazight de la wilaya de Tizi Ouzou a organisé, samedi et dimanche, deux journées d'étude sous le thème «Traduire ou adapter en tamazight».
Selon les organisateurs, la traduction est considérée comme «l'un des facteurs favorisant l'épanouissement des civilisations. Elle reste l'unique moyen permettant l'intercompréhension entre les différentes langues et cultures».
Quant à l'adaptation, les organisateurs s'interrogent si elle «ne met pas un frein à la création ex nihilo (et) ne fige pas notre langue en freinant la modernisation de son lexique».
Un argumentaire qui n'a pas été de l'avis de Mohand-Akli Salhi, enseignant au département de langue et culture amazighes de Tizi Ouzou, qui a reproché aux organisateurs d'avoir un parti pris en faveur de la traduction. Dans sa communication «Traduction, création et champ littéraire kabyle, le cas de Mohia», il démontre le rôle et l'adaptation dans la création. Dans son travail, Abdellah Mohia a été à la fois «adaptateur, créateur et innovateur», rappellera-t-il. Pour ramener vers le kabyle les œuvres des autres cultures, il a utilisé plusieurs procédés. A un mot en français, il oppose une expression en kabyle, une phrase en français trouve son équivalent dans une locution, un proverbe, une anecdote, une parabole ou une fable en kabyle. «Par ce travail, Mohia a introduit l'œuvre adaptée, dans la culture, la société et l'esthétique de la langue kabyle, à telle enseigne qu'un lecteur non averti penserait qu'il s'agit d'une œuvre originelle», a souligné M. Salhi. Madjid Sadeg, enseignant au même département, a intitulé sa communication : «La traduction ou l'adaptation, une affaire d'époque».
Il rappellera que la revendication amazighe était au départ une revendication identitaire et que ce n'est que vers les années 1980 qu'elle est devenue une revendication de langue (pour son introduction dans la Constitution en tant que langue nationale et officielle), et c'est à partir de ce moment que s'est fait ressentir la nécessité de l'aménager et d'en faire une langue de culture, ce qui ne peut être fait sans l'existence de textes en tamazight. A cette période sont apparues des initiatives de traduction et qui sont restées individuelles. Pour le conférencier, lorsqu'il s'agit de traduire, il faut prendre l'œuvre dans sa langue d'origine et non une traduction. «La traduction d'une œuvre traduite donnera une double traduction et par conséquence une double imprécision.»


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