Coopération n Une cérémonie de signature de pas moins de quinze projets de recherche scientifique entre notre pays et le Canada, a été organisée lundi dernier par le département de Harraoubia. Celle-ci s'inscrit dans le cadre du programme du Pôle universitaire et de recherche algéro-québécois (Puraq). Initié en 2002, le Puraq touche, selon, M. Saïdani, directeur de la coopération et des échanges internationaux au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, divers domaines. Il s'agit notamment de l'environnement, de la biotechnologie, des nouvelles technologies de l'information et des communications, et surtout de la gestion et de l'administration. Avec à la clé, une enveloppe financière de l'ordre de 3,1 millions de dollars du côté canadien, et pas moins de 57 millions de dinars du côté algérien, ces projets seront incessamment lancés, précise la même source. «Ils visent à former des formateurs dans leurs domaines respectifs, à soutenir les jeunes chercheurs des deux rives en les dotant de moyens nécessaires à leur travail, mais surtout intensifier la coopération algéro-canadienne dans le développement technologique», a déclaré M. Saïdani. Ainsi, plusieurs recteurs d'universités et directeurs d'instituts sont, à tour de rôle, passés à la table pour parapher les accords en question, avec le directeur du budget et du contrôle de gestion au ministère de l'Enseignement supérieur, Mohamed Chérif Saba, en présence du délégué commercial principal à l'ambassade du Canada en Algérie, Gilles F. Poirier. Dans un bref point de presse, M. Saïdani fera savoir que ces projets ont été sélectionnés parmi 67 autres en lice dans le cadre du programme Puraq qui s'étale de 2008 à 2010. «Un autre appel d'offres sera lancé, en mars ou avril prochain, en vue de sélectionner une deuxième série de projets de recherche scientifique», précise-t-il encore. Pour ce qui est du Puraq, l'orateur dira qu'il ambitionne de lancer des projets d'intérêt commun notamment en matière de formation continue, de soutenir la mise en place d'actions de coopération dans le domaine des formations doctorales, et enfin de créer un espace fédératif autour de pôles d'excellence, en passant, précise-t-il, par le développement d'un réseau de télécommunications entre établissements membres en vue de renforcer les échanges et l'enseignement à distance. «Le partenariat universitaire algéro-québécois est constitué d'un réseau d'établissements supérieurs algériens et québécois qui a pour mission le renforcement de la coopération entre les deux parties dans les domaines de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique», a-t-il conclu.