n Malgré son faible niveau d'émission de gaz à effet de serre (GES), l'Algérie reste très vulnérable aux effets des changements climatiques selon le premier rapport national sur les changements climatiques dénommé dans le jargon du processus la «Communication nationale initiale de l'Algérie sur les changements climatiques», élaboré et présenté à la Conférence des parties en 2001, conformément à ses engagements en tant que partie à la convention, comme la plupart des pays en développement, dénommés pays non-annexe I de la convention. Ce premier rapport a fait ressortir la vulnérabilité des secteurs comme celui des ressources en eau et de l'agriculture ainsi que les impacts et effets sur les autres secteurs d'activités socio-économiques (la consommation d'énergie, les transports, l'industrie, l'habitat et la santé). L'estimation des émissions et de séquestration des gaz à effet de serre a révélé, selon la communication nationale initiale, pour l'année de référence 1994, que l'Algérie a émis environ 105 millions de tonnes d'équivalent CO2. Ce qui indique clairement les potentialités nationales dans le processus des MDP.